Dans les traitements contre le cancer, la chimiothérapie est une thérapie de référence ; même si certaines tumeurs (comme celles de la prostate) ne sont pas soignées avec des médicaments chimiothérapeuthiques. Cependant, le combat contre le cancer passe souvent par ce type de traitements.
Contrairement à ce que l’on pense souvent, les conséquences des thérapies mise en place contre les cellules cancéreuses, dépassent largement les effets secondaires des médicaments de la « chimio ».
Dans cet article, je vous propose une liste des retentissements à prévoir sur votre vie si vous suivez des traitements contre le cancer. Ne soyez pas effrayé par cette liste…. importante. Cet article est complémentaire avec celui qui détaille la chimiothérapie en pratique et les étapes de ce traitement.
En effet, cette énumération est à relativiser : elle est issue de ma propre expérience et des retours que m’en font les lecteurs de mon livre de conseils pour les patients Mieux vivre le cancer : La Bible.
Ainsi, même si je veux être exhaustive, chaque parcours est très différent. N’hésitez pas à partager votre expérience en laissant un commentaire à la fin de cet article ou à m’envoyer votre témoignage face au cancer. Je le publierai sur la rubrique dédiée de mon site.
L’administration d’une chimiothérapie : différentes méthodes et des conséquences variées
Chez les patients, toutes les thérapies ont un objectif : tuer les cellules cancéreuses et recouvrer la santé.
Dans ce cadre, le traitement par chimiothérapie peut avoir différentes formes : par intraveineuse, chimio intrapéritonéale, CHIP ou par oral (per-os). Cela dépend des médicaments de votre traitement. Parfois, certains patients suivent un traitement par chimiothérapie avec la prise d’un médicament spécifique sous des formes différentes. Par exemple : par oral et en intraveineuse ou en intraveineuse et par CHIP.
Le choix des médicaments et leur type d’administration dépend du protocole de soins établi par le médecin coordinateur et la commission de concertation pluridisciplinaire (RCP). Une fois que le traitement est choisi, une consultation va être programmée avec le patient pour lui expliquer les modalités du traitement et ses effets secondaires.
A mon sens, comme je le précise dans mon livre et dans l’article Que faut-il savoir avant la première chimio, il faut que vous ayez une copie du protocole de soins que vous suivrez, ainsi que ces différentes étapes.
Une opération à prévoir pour les chimiothérapie par intraveineuse
Parfois mais pas systématiquement, pour les chimio-thérapies par intraveineuse, la pose d’une chambre implantable (PAC) est nécessaire. Pour les médecins, c’est une « petite » intervention chirurgicale. Comme je suis une patiente, pour moi, il n’y a pas de « petite » opération… mais des chirurgies plus ou moins lourdes.
Le principal avantage du PAC va permettre d’épargner les veines superficielles en administrant les médicaments de chimiothérapie dans un gros vaisseau comme la veine cave.
L’anesthésie est locale ou générale. Cela dépend de l’avis de l’équipe des médecins et de « l’état » du patient.
Les séances de chimiothérapie et les hospitalisations
Certaines formes de chimiothérapie se prennent à la maison et peuvent faire intervenir ce que l’on appelle « une hospitalisation à domicile ».
Si c’est votre cas, soyez bien informé des conséquences possibles et des signes -en plus des effets secondaires – qui doivent vous alerter (allergie, sensation de picotement, brûlure, etc). De manière générale, il n’est jamais inutile de demander des éclaircissements et conseils pratiques à votre équipe soignante. Ces informations permettent de bien identifier les signaux effets secondaires anormaux et grave. Ainsi, le patient pourra bien réagir, sans perdre de temps.
La chimio peut aussi être administrée en hôpital de jour ou nécessiter une hospitalisation plus ou moins longue.
Pour chaque déplacement à l’hôpital en rapport avec le cancer, en tant que patient en ALD, vous pouvez être remboursé des frais de transports en demandant un bon à votre médecin.
Mieux gérer le résultat sur le moral des hospitalisations lors des traitements contre le cancer
Pour ma part, j’ai souvent ressenti une véritable pesanteur à l’hôpital voire une certaine déprime. Ces moments étaient toujours difficiles. Ainsi, j’ai mis en place des « stratégies » pour chasser les idées noires.
A l’hôpital, j’arrivais avec de très bons livres en fuyant les sujets médicaux lourds et les effets secondaires pénibles. Voici une liste de 10 livres formidables pour se changer les idées :
- Le chant d’Achille de Madeline Miller : la mythologie comme vous ne l’avez jamais vue,
- À la poursuite du bonheur Douglas Kennedy sur fond de Maccarthisme,
- La planète des singes de Pierre Boule : un roman court et puissant, de la belle science-fiction,
- Les Rois Maudits de Maurice Druon : l’histoire des Rois de France passionnante et de la fameuse loi salique (une honte !),
- Le Livre des Baltimore de Joël Dicker : toutes les familles ont des histoires compliquées,
- Abrahams et fils de Martin Winckler,
- Les Vaisseaux du cœur de Benoîte Groult : attention, c’est chaud, chaud, bien plus que le best-seller américain 50 nuances de Grey et tellement bien écrit,
- La Proie d’Irène Nemirovski,
- Le Club des incorrigibles optimistes de Jean Michel Guenassia,
- Les trois premiers tomes de Millenium de Stieg Larson
Ce sont tous des romans captivants. Et si vous aimez les histoires, mais que vous êtes trop fatigué pour lire (ce qui m’est arrivé), il y a toujours la solution des audiobook qui est très pratique.
En parallèle, vous pourrez demander à avoir la télévision (certaines mutuelles remboursent ce forfait) ou apporter un lecteur vidéo sur lequel vous pourrez charger :
- des séries télévisuelles hypnotiques (Games of Throne, House of cards, Desperate Housewilfe, etc.)
- ou des films classiques : Bienvenue chez les Ch’ti, Les Don Camillo, les De Funès, … parce que ça fait du bien de rire… surtout dans ces circonstances. Attention cependant, si vous avez eu une chirurgie au niveau du ventre récente. Là, mieux vaut attendre un petit moment avant de prévoir des éclats de rire.
Vous pouvez aussi profiter de votre présence à l’hôpital pour coordonner des rendez-vous avec le psychologue du service d’oncologie, le nutritionniste, la socio-esthéticienne, etc. et demander à vos amis et familles de vous rendre visite. Ça fait toujours chaud au cœur… sauf si vous trouvez cela perturbant ou déprimant… ce qui arrive !
Par ailleurs, si cela vous intéresse, les artistes ont aussi exploré le sujet vaste du cancer. Ainsi, il y a plusieurs chansons sur les malades du cancer. Le cancer est aussi le sujet de nombreux films.
Les effets secondaires de la chimiothérapie
Les effets indésirables de la chimiothérapie sont variables (en fonction des personnes) et variés (en fonction des médicaments). Ce dont il faut se souvenir, c’est que la chimiothérapie « tue » les cellules cancéreuses (beaucoup), mais aussi les cellules saines (un peu moins), d’où les effets secondaires au traitement.
Les effets secondaires les plus courants sont les suivants :
- La fatigue : elle peut être massive et difficile à vivre. Le mieux est de l’anticiper autant que possible. Elle peut être provoquée par l’anémie et la perturbation de la production des cellules du sang par la moelle osseuse. Les cellules du sang sont les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes. Le risque de fatigue est accentuée par la radiothérapie et la chimiothérapie, autrement dit, quand les traitements contre la tumeur se cumulent au fil des semaines.
- Les nausées, les vomissements, ce qui rend l’alimentation et les repas compliqués. Là également, il n’y a pas de solutions miracles pour éradiquer les nausées et vomissements. Cependant, il existe plusieurs astuces qui facilitent la vie, La première des solutions est de bien choisir ses aliments.
- Les troubles digestifs : diarrhée et/ou constipation,
- La chute des cheveux (alopécie). Pour les patientes, la perte des cheveux est très marquante. Sachez que la perruque n’est pas la solution unique. Il existe des solutions très pratiques et peu chères pour affronter la chute des cheveux.
- sur la peau : les traitements du cancer peuvent faire apparaître des bleus (souvent c’est une carrence de plaquettes sanguine). L’effet le plus courant est une sécheresse intense de la peau. Avant d’appliquer des crèmes, demandez l’accord de votre médecin car il peut y avoir des contre-indications avec la radiothérapie. Les crèmes qui soulagent la peau sont, par exemple, du Dexeyl, de la Cold Cream d’Avène, de la biafine. Utiliser un savon très doux pour la peau permet également de la préserver.
- sur la bouche : les lésions de la bouche comme des aphtes et des mucites sont très douloureuses. Là également, il n’y a pas de solution miracle mais un certain nombre de remèdes qui peuvent apaiser les ulcérations de la bouche. Parmi les remèdes possibles, il y a le bon choix des aliments. En effet, certains aliments favorisent l’apparition des aphtes dans la bouche (comme les noix). D’autres aliments abîment la muqueuse de la bouche surtout s’il n’y a pas assez de salive. Par ailleurs, bien choisir son eau pendant les chimiothérapies peut être utile pour limiter le risque d’aphtes et de nausées. Cela permet la prise d’un repas plus facile.
- La douleur : douleur osseuse ou musculaire, maux de tête, les chimiothérapies peuvent provoquer des douleurs de plusieurs types. Si c’est votre cas, il faut alerter votre médecin pour qu’il puisse apporter des solutions. Surtout si la douleur provoque des troubles de votre sommeil.
Les solutions pour les patients aux effets secondaires des chimiothérapies contre la tumeur à vaincre
Une infirmière ou un médecin prévoira un temps pour vous expliquer les effets secondaires indésirables de la chimiothérapie avant votre première cure. Cet échange est très important pour vous. La chimiothérapie et la lutte contre les cellules tumorale sont des épreuves difficiles à vivre. Cependant, il existe des moyens d’alléger la pénibilité des traitements même si les solutions miracles n’existent pas.
De plus, tout au long de votre traitement, le patient ne doit pas hésiter à poser des questions et solliciter son médecin pour atténuer ces conséquences médicales et extra-médicales du traitement pour détruire les cellules du cancer. Il est également important de connaître les symptômes et signes d’urgence médicale comme extravasation et l’allergie aux médicaments. Avoir en tête ces symptômes permet de réduire le risque d’errance et de perte de temps en cas de crise.
De plus, pour supporter les effets secondaires, l’hôpital et les centres de soins peuvent proposer des activités pour les patients. Ces activités peuvent être très variées : sportives, de détente, ou artistiques. Pour les connaître, il faut se renseigner auprès de l’infirmière-cadre. Pratiquer ses activités sur plusieurs semaines permet d’avoir des bénéfices sur sa santé et son moral.
En parallèle, vous trouverez plus de 500 pages d’astuces et de solutions pour mieux vivre les traitements dans mon livre Mieux vivre le cancer : La Bible, disponible sur laetitialorniac.com/livres et sur Amazon.
Les contrecoups d’un traitement lourd sur les relations avec vos proches
Les relations avec les proches (famille, amis) sont parfois affectées par le traitement contre le cancer. Les situations des malades sont très variables, mais c’est souvent une difficulté ressentie par le malade et son entourage.
L’idéal, c’est :
- d’en parler : avec son conjoint, ses proches et en groupe de paroles (pour le malade et pour les aidants),
- de relâcher la pression quand cela est nécessaire (c’est indispensable pour reprendre de l’énergie),
- de distinguer l’urgent, l’important, l’accessoire : tous les événements et situations ne sont pas au même niveau. Cette hiérarchie aide à réguler le stress et à être vraiment présent quand il le faut,
- D’avoir des relais au quotidien pour alléger l’intendance (le ménage, les courses, repas …) et autre.
Les conséquences financières des traitements contre le cancer
Avoir un cancer peut coûter cher, si :
- Votre équipe de médecins et centres de soins contre les cancers sont en secteur 2, donc avec des dépassements d’honoraires,
- Si vous avez une baisse de revenus.
Pour le premier cas, demandez systématiquement un devis et lisez les conditions générales de votre contrat de mutuelle pour connaître leur niveau de prise en charge.
Pour le second, certaines assurances compensent une perte de de salaire en cas de maladie comme le cancer pour atténuer leurs répercussions.
Les assistantes sociales de votre hôpital ou de votre Département (les services sociaux des Conseils Départementaux) peuvent vous accompagner sur cet aspect des répercussions de la chimiothérapie sur votre vie.
Par ailleurs, si vous êtes malade du cancer et que vous avez un prêt immobilier en cours, pensez à regarder vos conditions générales d’assurance liées au crédit.
Le retentissement des traitements contre le cancer sur votre travail
Suivre une chimiothérapie ne veut pas dire être en arrêt de travail, même si c’est souvent le cas.
Cela dépend de beaucoup de paramètres.
Il faut opter pour la solution qui vous semble la mieux vous convenir. Personnellement, j’ai été en arrêt de travail, et je ne vois vraiment pas comment j’aurais pu faire autrement. Après, j’entends parler de ministres, maires, professeurs, avocats…qui ont de la chimio, parfois des rayons et qui continuent à travailler « comme si de rien n’était ». Ça m’étonne, mais si c’est un souhait pour eux alors pourquoi pas.
A propos du « cancer et travail », voici une vidéo-témoignage intéressante sur la reprise :
Crédits photo de l’article sur les conséquences chimiothérapie : photo-libre.fr et pexel
Je le remets un seconde fois j’ai eu une ablation de l’utérus en 2012, deux cancers agressifs au sein qu’il a fallu enlever totalement. Ave la chimio et la radio j’ai eu les symmptomes habituels mais en plus j’ai fit des crises d’épilespsie et une double embolie pulmonaire maintenant je suis pleine d’ostéoporose et arche avec une canne. je n’ai aucune faille et toutes les pines ne m’ont plus adressé la parole. je suis sortie des hopitaux et clinique pour enterrer ma mère.IL e reste une amie en cote d’or qui m’a sauvé la vie lorsque les poumons ne fonctionnas plus. Je suis agressée dans la rue, j’ai trouvé un GEM où e peux oublier les maladie et tortures qui en suivent. Merci de m’avoir lue
J’ai eu deux cancers agressifs su sein (ablation totale)et l’année d’avant ablation de l’utérus. lex conséquence ont été pertes des « poils », crises d’epilespie, embolie pulmonaires (doubles et très sèvère) et plus personne ne (adresse la parole ar avec la dépression en lus. Je suis considérée comme une pestiféréé on me hait maman de suis sortie des hôpitaux pour enterrer a propre maman. Je suis desespérée ais j’ai trouvé un GEM qui me serrt de famille ar je n’ai ni famille je reste suele chez moi. des moi sans voir personne. ON me haît? Je arche ave une canne car la hhiio m’a rongé le carticulage et je suis agressées pour cela. Désolee il y a pleins de faute mais mon éran se bloque et certaine lettres ne s’affiche plus Merci de m’avoir lu
Bonjour
J’ai eu un cancer de sein à 30 ans en juin 2015 j’ai fini là chimio 8 séances fini en novembre ensuite en décembre l’ablation et enfin janvier 2016 les rayons depuis je suis toujours fatiguée et douleurs articulaires y’a pas longtemps on a découvert que je faisais une dépression donc en ce moment grâce à la médecine Ca va mieux Par contre ma psychiatre m’a dit que c’est à la fin du traitement que l’on se sent plus mal la rémission est longue. Est ce ma fatigue le manque d’appétit et les douleurs articulaires sont normales.
Je crois qu’il n’y a pas de généralités à faire.
Certaines personnes ressentent effectivement un vide à la fin des traitement et se sentent mal. Cela se nomme le Syndrome de Lazare. Je prépare un développement sur ce thème dans la prochaine version de mon e-book.
Après, chacun son chemin, chaque ressenti est très personnel.
Concernant le manque d’appétit, la fatigue, pendant les traitements, c’est tout à fait normal. Il faut en parler à votre oncologue qui sera à même de définir le caractère de « normalité » de ce que vous ressentez.
Bien à vous
Bonjour j ai été opérée d’un cancer du colon début mai et bien sûr chimio, depuis une semaine j ai une crise hémorroïdaire et malgré les remèdes ça ne me lâche pas …. Pensez vous que ce soit lié à la chimio ? Et par dessus tout je n arrête pas d aller aux toilettes … Bonjour la douleur !!! Auriez vous une solution ? Merci
Bonjour,
Avez vous parlé à votre médecin de cette crise ?
Il peut, peut-être vous prescrire un médicament type Daflon. Pour vous soulager (même si ce n’est pas spectaculaire), vous pouvez essayer d’adopter une position aux toilettes différente : placez un petit rehausseur sous vos pieds, écartez vos genoux, et penchez votre buste en avant. Certaines personnes disent que ça les soulagent. Après, il faut que cela soit compatible avec « votre situation », notamment les cicatrices au niveau du ventre, si vous avez été opérée.
Si vous avez des diarrhées, vous le savez sans doute, les carottes, le riz, les bananes peuvent améliorer cet aspect. Il y a aussi le charbon végétal… mais là, il faut le feu vert de votre médecin.
Bien à sous
Bonjour,
je suis une mamie de 74 « printemps » et le 19 Janvier 2016 la « tonne de béton » qui tombe Cancer du colon droit,la suite très vite opération(3 heures) et en plus Chimio.
Moi qui n’ avais jamais rien eu j’étais servie,pour ne pas penser mais subir (épingles dans les pieds et les mains,grande fatigue mais pas de nausées ni de perte de cheveux) je me suis remise à lire et je me suis inscrite sur des sites internet pour vendre mes livres et croyez moi cela m’occupe!
J’aimerais vous recommander une auteure qui va vous changer les idées Jojo Moyes,avec ses livres Avant toi, Après toi etc) on passe du rire aux larmes ses écrits sont prenant et émouvant et on dit « il est ou le bonheur » et bien il est là dans ces livres qui font du bien croyez moi .
Cordialement à toutes ,tenons le coup!
Bonjour,
Merci pour votre recommandation. Ca m’intéresse !!
Bien à vous
Vous avez oubliée dans les conséquences les après traitement de lymphome j’en suis a la deuxième rechute la première suite au décès de ma femme le deuxième la mauvaise foie d’un garagiste et la diletente de la justice et des avocats je suis je pense en bonne voie malgré l’arrêt du traitement ,dix sur seize le traitement consiste en l’injection de neurostoxiques conséquence extrémité des mains et des pieds comme gourd j’ignore pour combien de temps et je voudrai bien avoir des avis j’ai celui de mon ostéopathe trois ans après traitement toujours des séquelles qu’en savez vous? Es ce que vous avez des informations d’avance merci.
Malheureusement, il est difficile de répondre à votre question.
Vous avez vu un neurologue spécialisé dans le « post » traitement contre le cancer ? Peut-être que votre oncologue pourrait vous aiguiller en la matière.
Bien à vous