Le cancer du sein représentent plus de 20 % de l’ensemble des pathologies malignes en France. Tous les ans, en France, 50 000 nouvelles personnes sont touchées.
Cette maladie est connue depuis l’Antiquité. Un papyrus égyptien, datant de -1 600 avant Jésus Christ, décrit déjà les formes de cancer du sein. Le médecin grec Hippocrate (- 400 avant Jésus-Christ) donne le nom de « cancer » aux descriptions qu’il observe.
Dans cet article, je vais vous proposer une vue à 360 ° sur le cancer du sein pour le définir précisément pour les patientes… comme moi.
Cet article est complet et mis à jour régulièrement. N’hésitez pas à y revenir plusieurs fois. Pour une lecture plus agréable, j’ai intégré plusieurs vidéo et schéma.
Prenez ces informations comme des pistes de dialogue avec votre oncologue. J’ai fait ce site et écrit mon livre Mieux vivre le cancer : La bible pour aider et donner aux personnes malades et leurs proches toutes les ressources disponibles. Ça ne remplace pas l’efficacité des thérapies, ni l’avancée de la recherche médicale, mais ça permet d’avoir des outils et des éclairages pour vivre cette épreuve.
De plus, ce site est aussi le vôtre. N’hésitez pas à partager votre expérience et vécu en laissant un commentaire en fin d’article.
Le cancer du sein, comment savoir ce qu’est c’est ?
Maintenant que ce cadre est posé, reprenons notre sujet « le cancer du sein ». Tout d’abord, une question élémentaire :
Le sein, cela désigne quoi exactement ?
Le sein est ce qui nous intègre dans la catégorie des « mammifères ». Cette mamelle contient la glande mammaire qui permet de sécréter du lait pour l’allaitement du nouveau-né.
Cet organe est constitué de glandes lactifères, de tissus graisseux, conjonctifs, de lobules de canaux de l’auréole et du mamelon.
Les hommes qui ont une anatomie similaire à la femme en moins développée, peuvent également être malades d’une tumeur du sein (1 % des cas en France). Pour en savoir plus sur ce cas très rare, voici un article complet sur le cancer du sein chez l’homme.
Sommaire de l’article :
- Les grands types de cancer du sein et leurs causes
- Symptômes, examens
- Récidive
- Guérir du cancer du sein
- Le symbole de la lutte du cancer du sein : Ruban rose
Les grands types de cancer du sein et leurs causes
Une masse tumorale dans le sein sein peut être bénigne, c’est-à-dire, qu’elle n’aura pas la capacité de former des métastases. C’est notamment le cas des adénofibromes et des lipomes ou des kystes en général.
Au niveau des maladies malignes du sein, il y a :
- L’adénocarcinome : c’est la forme la plus courante. Il regroupe principalement deux catégories : l’adénocarcinome canalaire et l’adénocarcinome lobulaire.
- Le carcinome canalaire in situ (CCIS) : c’est un cancer généralement non infiltrant qui se développe dans les canaux mammaires. Parmi la catégorie du carcinome canalaire, on retrouve les comédocarcinomes et les CCIS non comédocarcinomes.
- Le carcinome canalaire infiltrant: il représente près de 80 % des cancers du sein infiltrant.
- Le carcinome lobulaire infiltrant: il représente près de 10 % des cancers du sein infiltrant.
- Le cancer inflammatoire du sein (CIS) : il concerne plus particulièrement les femmes originaires d’Afrique et les jeunes femmes.
- La maladie de Paget: une forme rare de cancer du sein qui apparaît sous la forme de modification de la peau du mamelon.
- Le cancer du sein triple négatif: négatif aux récepteurs hormonaux (œstrogène, progestérone) et à la surexposition de la HER2.
- Les tumeurs rares du sein: le sarcome, le mélanome, le carcinome, le lymphome non hodgkinien, la tumeur phyllode.
Cancer du sein : quelles sont les causes ? Quels sont les facteurs de risque ?
Présentées comme multifactorielle, les causes de l’apparition d’un cancer sont très floues.
Aujourd’hui, il est estimé que les causes du cancer du sein sont notamment :
- Des antécédents personnels et familiaux de cancers gynécologiques,
- Des mutations des gènes BRCA,
- L’hormonothérapie substitutive,
- Exposition à des rayonnements ionisants (radiothérapies externes, radiographie, etc.),
- Utilisation prolongée d’un contraceptif oral à base d’œstrogène et de progestérone.
D’autres causes sont possibles, elles ne sont pas toutes connues à ce jour. Le cancer demeure mystérieux d’où l’importance des avancées de la sciences et de la médecine.
Tous les ans, les chercheurs et oncologues se réunissent à l’ASCO (événement mondial dans le monde de la santé) pour mettre à jour les connaissances sur les derniers résultats des recherches sur les cancers.
En résumé et avant de poursuivre, voici une vidéo que je trouve bien faite et qui définit très bien cette maladie :
Comment savoir qu’on a un cancer du sein ? Les signes
La plupart des cancers avancent de manière silencieuse, les signes annonciateurs apparaissent comme tout à fait anodins ce qui rend le dépistage précoce difficile.
Pour les cancers des seins, les symptômes les plus classiques sont :
- Masse palpable dans le sein ou sous l’aisselle,
- Modification de la forme du sein ou de sa peau (boule, bosse), modification du volume,
- Changement de l’apparence du mamelon (inversion, rétractation, couleur modifiée, plaie, eczéma persistant),
- Écoulement spontané du mamelon,
- Une rougeur sur au moins 1/3 du sein avec sensation de chaleur localisée,
- Changement de la peau (rides, creux, plis, aspect peau d’orange, épaississement),
- Apparition de nouvelles veines bien visibles,
- Douleurs osseuses,
- Nausées,
- Perte de poids inexpliquée,
- Perte d’appétit,
- Maux de tête, toux, essoufflements.
De toute façon, en plus d’un suivi régulier, en cas de doute, il faut filer chez le gynécologue pour avoir son avis. Si la question « comment savoir si j’ai un cancer du sein ? » se pose, un éclairage médical est nécessaire, ne serait-ce que pour être rassurée.
Diagnostic et dépistage
Le dépistage du cancer du sein se fait de différentes manières souvent complémentaires.
La première étape est un échange avec votre médecin. Il est très important de lui signaler tout ce que vous avez constaté d’inhabituel, même si cela vous paraît sans importance. C’est sur cette base que le diagnostic pourra s’affiner.
D’ailleurs, pour aider les médecins, il existe un guide édité par l’INCa sur les moyens de dépistage.
Après l’échange oral, un examen clinique (palpation), votre médecin pourra demander des examens pour confirmer ou infirmer le diagnostic :
- Analyse de sang avec numération formule sanguine,
- Mammographie : C’est la base de l’exploration. Cet examen qui va faire une radiographie du sein. Il est assez désagréable à passer car il faut « l’aplatir » pour faire les clichés comme sur l’image au dessus. Ce qui est pénible et parfois douloureux. Heureusement, il est rapide à passer.
- Échographie mammaire (ultrasons) : cet examen permet, grâce à des ultrasons, d’avoir des images du sein, notamment chez la patiente jeune (moins de 50 ans). Il est totalement indolore. Le gel à base d’eau utilisé pour passer la sonde est légèrement froid. La zone est explorée à l’aide d’une sonde qui reste à la surface de la peau comme dans l’image suivante.
- Scanner ou tomodensitométrie qui permet d’évaluer la propagation du cancer du sein aux ganglions et tissus voisins,
- Parfois IRM,
- Scintigraphie osseuse,
- Depuis peu de temps le test Oncotype DX qui permet d’éviter les surdiagnostics (il en existe peut-être d’autres, n’hésitez pas à interroger vos médecins à ce sujet),
- …
En fonction des résultats obtenus, une biopsie pourra être effectuée. Cette recherche dans le dépistage permet de prélever des fragments pour les étudier au microscope, déterminer leur nature (cancéreuse ou pas) et identifier précisément la nature de la masse tumorale.
Voici une vidéo que je trouve bien-faite, réalisée par le CHU de Limoges sur le diagnostic :
Le cas particulier de l’autopalpation (auto-examen)
L’autopalpation des seins a été longtemps préconisée et fait aujourd’hui l’objet de controverse. Certaines études tendent à montrer que l’auto-palpation du sein ne permet pas de détecter plus de cancer et entraîne des biopsies inutiles.
Le problème du surdiagnostic des cancers du sein et les surtraitements
A mon sens, dans la recherche contre le cancer, il y a la découverte de nouvelles molécules efficaces mais aussi la performance des soins administrés. Ce dernier point recouvre deux éléments les surdiagnostics et les surtraitements.
Le surdiagnostic du cancer du sein
Avec les campagnes pour les dépistages des cancers et notamment celui du sein et de la prostate, les polémiques émergent sur le problème du surdiagnotic.
Le surdiagnotic consiste à traiter – et dans le cas du cancer avec des thérapies lourdes, aux conséquences importantes – des lésions qui n’auraient pas évoluer sans traitement.
Ce problème du surdiagnostic du cancer du sein a été relancée avec une étude australienne, qui a compilé les études d’autopsies de femmes adultes décédées par accident entre 1978 et 2010. Cette étude a révélé que la présence de lésions cancéreuses ou pré-cancéreuses, quel que soit leur âge chez 2 femmes sur 10. Les auteurs de ces études estiment que 40 % des cancers invasifs dépistés par mammographie sont surdiagnostiqués.
Cela pose un réel problème aux patientes car ne pas se faire traiter pour un cancer invasif équivaut à une perte de chance de survie, en revanche se faire traiter inutilement pour des lésions qui n’évolueront pas est aussi terrible. La question de l’éclairage suffisant pour faire les bons choix est crucial et pour le moment irrésolu.
A mon sens, cette problématique ne sera résolue qu’avec la recherche publique qui permet de trouver de nouvelles thérapeutiques, mais aussi de développer des tests capables de prédire l’évolution des cellules malignes et d’éviter ainsi, les soins médicaux inutiles.
Les références de cette étude sont « Prevalence of incidental breast cancer and precursor lesions in autopsy studies : a systematic review ans meta-analysis » rel= »nofollow », BMC Cancer, 02/12/2017.
Qu’est-ce que le surtraitement ?
Le surtraitement consiste en l’administration de thérapies qui n’apportent pas de bénéfices supplémentaires. Pour les médecins, il s’agit de donner des meilleurs soins médicaux pour guérir du cancer, mais pas toutes les thérapeutiques. Cela suppose d’avoir les moyens de sélectionner les thérapies pour avoir une efficacité maximale contre les cellules malignes en limitant les conséquences secondaires.
Dans ce cadre, une équipe de chercheurs a mené une étude pendant neuf ans sur 10 000 femmes souffrant d’un cancer du sein hormono-dépendant, HER2 négatif sans atteinte des ganglions.
Ces femmes ayant eu une chirurgie du cancer du sein et puis suivies une hormonothérapie. Elles ont également passé un test génétique qui a pour objet de prédire le risque de rechute. Pour 70 % d’entre elle, le risque était considéré comme moyen avec des valeur entre 11 et 25.
Grâce à cette étude, il s’avère que la chimiothérapie est inutile quand la valeur de ce test est inférieure à 25. Ce test prédictif Oncotype DX, permet d’épargner aux femmes les effets secondaires importants de la chimiothérapie d’un cancer du sein.
Les références de cette études sont les suivantes Adjuvante chemotherapy guided by a 21-gene expression assay in breast cancer. Elle a été publiée au New England Journal of Medecine le 3 juin 2018.
Quels sont les stades du cancer du sein ?
Les examens passés dans le cadre de l’établissement d’un diagnostic du cancer du sein permettent de déterminer le grade, autrement dit, l’agressivité de la masse et son étendue. En oncologie, il y a 4 stades du cancer. Chacun correspond à une étape de développement des cellules tumorales.
Le stade 1 du cancer du sein signifie que la tumeur est de petite taille (moins de 2 cm) et bien localisée, comme sur la photo ci-contre.
Ensuite, le stade 2 veut dire que le cancer du sein est de taille plus importante tout en étant bien localisé.
Le stade 3 signale que les cellules malignes ont touché les tissus voisins.
Enfin, le stade 4 du cancer du sein indique la présence de métastases et donc de cancers secondaires.
Il existe une autre classification des cancers qui s’appelle la TNM (pour tumeur / node (ganglions) / métastases). Voici une vidéo explicative de cette classification de la tumeur réalisée par des radio-oncologues canadiennes :
La découverte d’un cancer sein pendant la grossesse ou l’allaitement
C’est un cas rare, mais pas exceptionnel puisqu’il est estimé qu’une femme sur 3 000 sera malade d’un cancer du sein diagnostiqué pendant la grossesse. Par ailleurs, un cancer du sein sur 10 est diagnostiqué chez la femme avant 40 ans, soit à un moment de la vie où une grossesse est très possible.
Le traitement est sensiblement le même que chez la femme non enceinte. Cependant, il sera modulé en fonction de l’avancée de la grossesse et de l’étendue du cancer.
Récidive du cancer du sein
Toute la perversité des maladies cancéreuses réside dans le caractère faussement bénin des premiers symptômes, mais aussi dans les risques de rechute après une première « guérison ».
Lors d’une période de rémission, la personne malade aura des examens à passer très régulièrement au début (tous les deux mois, tous les trimestres), puis tous les semestres, puis tous les ans. Plus les années passent, plus le risque de rechute diminue.
Il ne faut pas baisser la garde cependant, faire régulièrement des examens de contrôle et signaler tout signe qui paraît anormal.
Si un nouveau cancer est suspecté, de nouveau, des explorations seront menées pour déterminer la nature de la masse tumorale, son extension, son agressivité.
En fonction des résultats, un nouveau traitement sera proposé à la personne malade. Cette dernière peut, tout-à-fait, demander un second avis, notamment dans un centre de référence de lutte contre le cancer du sein.
Comment réduire le risque de rechute ?
Aucune action n’immunise contre le cancer. Malheureusement.
Pour autant, de nombreuses études tendent à prouver que la pratique régulière d’un sport adapté (marche, vélo, natation, dragon boat, karaté-do, …) tend à réduire le risque de rechute d’un cancer du sein.
Dans cet optique, certains centres de la ligue contre le cancer proposent des ateliers de sport. Il y a également les associations comme le CAMI, Bleu Siel et d’autres initiatives dont je parle dans mon livre.
Si cela vous intéresse, je vous propose un article qui approfondit ce sujet : Faire du sport contre le cancer du sein.
Les traitements des tumeurs et du cancer du sein
Après l’identification de la tumeur et son extension, les médecins vont définir les soins médicaux les plus adaptés pour combattre le cancer du sein. Ces thérapies médicales seront présentées au patient tout comme les effets secondaires les plus connus.
Le choix des thérapies par la RCP
C’est une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) qui va établir le programme pour maximiser les chances de guérison du patient. Elle regroupe des spécialistes du cancer du sein (ou gynécologique) de domaines complémentaires :
- des oncologues,
- des radiologues,
- des radiothérapeutes,
- des chirurgiens,
- des pharmaciens hospitaliers
- d’autres spécialités en fonction des dossiers.
C’est cette commission pluridisciplinaire qui va proposer le traitement au patient.
Après cette présentation par votre médecin, sachez que, en tant que personne malade, vous pouvez demander un second avis. De plus, quand vous connaîtrez le nom des médicaments proposés, n’hésitez pas à consulter la liste des médicaments dangereux, publiée tous les ans par le très sérieux journal indépendant pour les médecins Prescrire. Cette liste est disponible gratuitement sur Prescrire.org. A chaque mise-à-jour, il y a des médicaments anti-cancéreux présents ce qui, d’un point de vue personnel, ne cesse pas de m’étonner.
Les moyens de soigner une tumeurs maligne
Il existe plusieurs types de méthodes pour soigner les tumeurs malignes du sein :
- la chirurgie du sein est le traitement le plus classique. Elle se passe parfois sous hypnose. L’Institut Curie peut proposer ce type d’accompagnement pour les opérations des cancers du sein.
Par ailleurs, lors de l’opération, une recherche du ganglion sentinelle est fréquemment effectuée et va conditionner l’importance de l’acte chirurgical (ablation de la tumeur ou mastectomie). Le ganglion sentinelle, après son ablation va être analysé durant l’opération pour savoir si des cellules tumorales sont présentes. Voici un schéma qui permet de comprendre quels sont les ganglions qui peuvent être un ganglion sentinelle (en vert) :
L’ablation des ganglions (curage) peut provoquer ultérieurement un lymphœdème du bras, aussi appelé phénomène des gros-bras, qui peut-être particulièrement handicapant. Pour aller plus loin, vous trouverez plusieurs fiches-pratiques sur ce thème dans mon livre.
Par exemple, sur le thème du lymphœdème, vous aurez des informations et conseils sur :
- comment bien choisir son manchon ?
- Quelles sont les marques de manchon contre les gros bras ?
- Trouver un kiné pour faire des drainage lymphatique du bras
A part la chirurgie du sein, les autres traitements contre le cancer du sein sont :
- la radiothérapie externe ou interne (c’est la curiethérapie) ,
- la chimiothérapie (le choix des médicaments dépend du type de tumeur du sein et de son avancée). A titre d’exemple, les protocoles de chimiothérapie FAC, TC, AC-T sont des protocoles de chimiothérapie classique pour soigner un cancer du sein,
- l’hormonothérapie, pour les cancers du sein hormono-dépendants avec notamment le Tamoxifène qui se prend sous forme de comprimé sur 7 ans généralement, ou le létrozole un anti-aromatase,
- les thérapies ciblées,
- …
Les types de soins peuvent être administrés seuls ou en association.
Ces thérapies contre le cancer du sein sont déterminées en fonction de la nature de la tumeur, de sa localisation, ses caractéristiques (son grade, son stade) et de l’état général du patient. Les médecins choisiront les médecines les plus adaptées au cas individuel du patient.
Un nouveau traitement du cancer du sein triple négatif en cours d’étude
Dans son numéro d’octobre 2017, le magazine Science et Santé a publié un article sur des essais que réalise le Centre de recherche en cancérologie de Marseille. L’équipe d’Oncologie moléculaire de Marc LOPEZ a décrit un biomarqueur : la nectine-4 qui s’exprime à la surface des cellules tumorales, notamment dans certains cancers du sein. Les chercheurs ont développé un anticorps ciblant ce biomarqueur et détruisant les cellules cancéreuses.
Des résultats prometteurs ont été obtenus chez la souris.
La prochaine étape sera des essais cliniques chez le primate.
Pour aller plus loin sur ces recherches : M. M-Rabet et al Ann Oncol. 20 décembre 2016, doi : 10.1093/annonc/mdw678
Les solutions pour combattre les effets secondaires des thérapies du cancer du sein
Tous les traitements ont des effets secondaires et c’est particulièrement le cas pour traiter les cancers.
S’ils sont variables en fonction des personnes malades et du protocole de soins, ils n’en demeurent pas moins bien réels.
Les effets indésirables les plus souvent ressentis (mais qui ne sont pas systématiques) sont :
- La fatigue liée au cancer et aux thérapies qu’il faut apprendre à gérer, ce qui est difficile,
- Des nausées et vomissements,
- Des périodes de diarrhée et de constipation,
- Une modification de la formule sanguine avec, notamment, des périodes d’aplasie,
- Une chute des cheveux (alopécie),
- Un arrêt des règles pour les femmes,
- Le lymphœdème qui peut être maîtrisé grâce aux drainage lymphatique et à un manchon (je vous donne dans mon livre les astuces pour bien le choisir). Pour soulager le lymphœdème du bras simplement, renseignez vous sur les cures thermales médicalisées avec des programmes dédiées à cette problématique post-traitements du cancer du sein,
- …
Sachez qu’ils ne sont pas une fatalité et que pour chacun d’entre eux, il existe des solutions pour les combattre et ainsi mieux vivre les traitements du cancer du sein comme je le développe dans mon livre Mieux vivre le cancer : La Bible disponible sur le site de mon éditeur (laetitialorniac.com/livres), Amazon et en librairie.
Le risque de thrombose veineuse
Les patients suivant un traitement contre le cancer du sein sont des sujets à risque concernant la thrombose veineuse, et sa complication majeure : l’embolie pulmonaire. Si vous êtes concerné, parlez à votre médecin de vos possibilités pour réduire ce risque (prise d’anticoagulants type héparine, port de bas de contention, etc.).
Témoignage sur le cancer du sein et ses traitements
Céline LIS a été traitée pour un cancer du sein à l’âge de 30 ans. Elle livre son témoignage dans L‘Impatiente aux éditions J.C LATTES. Ce livre est percutant, en aucun cas larmoyant. Il évoque les bouleversements de la maladie mais sans parler de dévastation comme souvent. C’est une belle page de vie qui ne nie pas les difficultés, les trahisons et les douleurs, mais qui retient aussi, la beauté de l’existence.
Par ailleurs, plusieurs femmes veulent témoigner de leur expérience après une mastectomie et leur reconstruction, d’où de nombreux livres sur le sujet.
Ruban rose et cancer du sein
Le ruban rose est le symbole de la lutte contre le cancer du sein. L’histoire du ruban comme image symbolique des luttes est issue d’une vieille tradition. C’est la Vice Présidente de la société américaine Estée Lauder qui va populariser le ruban rose pour désigner l’espoir de guérison et toutes les initiatives qui œuvrent pour développer les thérapies et aider les personnes malades d’un cancer du sein.
Octobre est le « mois » où le ruban rose symbole du cancer du sein est partout. Les manifestations pour collecter des fonds pour la recherche fleurissent partout en France et dans le monde en octobre.
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