Durant les traitements contre le cancer et particulièrement pendant la prise d’une chimiothérapie ou d’une hormonothérapie, le patient doit parfois intégrer des règles alimentaires strictes.

Cela dépend des cancers à soigner et des médicaments pris.

Avec certains protocoles de chimiothérapie, il n’y a pas d’interdiction spécifique. C’est notamment le cas du protocole BEP, que j’ai suivi pour traiter une tumeur vitelline.

Dans cet article, je vous propose de faire le point sur la consommation des aliments interdits (parfois) lors des traitements contre le cancer et les recommandations générales sur les repas et l’alimentation.

Évidemment, l’idéal est d’avoir une information très claire sur les permissions et les interdictions alimentaires durant les thérapies suivies contre les cancers. Ces informations seront données par votre équipe soignante. De plus, dans beaucoup d’hôpitaux, des consultations sont proposées aux malades avec un diététicien et un médecin nutritionniste.

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Cancer : Pourquoi des aliments sont interdits durant les traitements ?

L’alimentation pour les malades d’un cancer est une préoccupation majeure.

La consommation de certains aliments risque d’avoir des influences sur le fonctionnement du corps et la santé. C’est le cas des hormones qui peuvent être « stimulées » par des aliments spécifiques. De plus, certains produits alimentaires peuvent  avoir des interactions avec les médicaments des traitements contre le cancer.

C’est pour éviter ces perturbations que votre médecin pourra vous suggérer d’exclure de votre régime alimentaire certains produits.

Les aliments souvent interdits lors d’une chimiothérapie

Les aliments interdits pendant la chimiothérapie et les traitements contre les cancers sont souvent les agrumes et particulièrement les fruits comme le citron et les oranges de Séville, mais aussi le soja qui est à la fois « pro » et « anti » cancer et l’alcool.

Le citron et les agrumes

Dans certains protocoles de chimiothérapie, des agrumes comme le citron ou les oranges peuvent être interdits.

En effet, manger ces fruits peut perturber l’action de certains médicaments de chimiothérapie (pas tous).

Un malade devra donc se renseigner, avant la première prise du traitement, pour savoir si les agrumes devront être exclus du régime alimentaire ou s’ils pourront être consommés sereinement. En parallèle, vous trouverez également des renseignements dans mon livre Mieux vivre le cancer : La Bible. Mes conseils ne remplacent pas des avis spécifiques de votre médecin, mais ils donnent des aides qui doivent, ensuite, être adaptées à votre situation médicale.

Par ailleurs, parfois, le citron est considéré comme plus efficace que la chimiothérapie pour tuer le cancer. À mon sens, il faut se méfier de ce genre d’affirmation sur les « produits miracles ».

Le soja

À la lecture des livres sur l’alimentation contre le cancer, le soja fait toujours l’objet de longs développements.

Il y a deux éléments à garder en tête. Le soja peut avoir un effet protecteur contre certains cancers. Cette affirmation vient de l’observation du pourcentage du cancer du sein, par exemple, entre l’Asie et l’Occident. En Asie, ce cancer est beaucoup moins fréquent.

Cela étant, la consommation du soja très tôt dans la vie, peut amener à des phénomènes de puberté précoce chez les enfants.

En effet, le fait de manger du soja peut stimuler la production des hormones.

C’est pourquoi, pour les malades d’un cancer hormono-dépendant (comme les tumeurs du sein ou de la prostate), il faut éviter d’en consommer.

L’alcool

Pendant les thérapies contre les tumeurs malignes, toutes les boissons alcoolisées doivent être limitées.

D’une part, l’alcool agresse les muqueuses buccales. Cela qui augmente le risque d’aphtes. De plus, les boissons à base d’alcool fragilisent le foie.

D’autre part, l’alcool est un coupe-faim. Or, avoir un régime alimentaire équilibré et suffisant est très important pour éviter les facteurs de risque provoquant la dénutrition. La dénutrition est une perte de poids mettant en danger la santé de la personne malade. La perte de poids est un facteur de risque pour les personnes malades du cancer.

Les recommandations générales de nutrition pour la santé

A ce stade, je vais me répéter, mais pour limiter le risque de « santé » liés à la composition des repas, il faut vraiment que le malade en traitement puisse avoir des recommandations claires de la part de son équipe soignante et médecin.

Lire des recommandations pour savoir quoi consommer est important. Mieux vaut savoir exactement ce que recommande et interdit le protocole de soins.

En prévention, connaître les aliments anticancers

La plupart des études scientifiques qui cherchent à identifier l’alimentation anticancer, souligne le fait qu’il faut veiller à avoir une grande diversité dans la composition des repas.

Les crucifères, légumes de la famille des choux, les céréales complètes, les fruits et légumes non transformés et particulièrement les baies et fruits rouges, les épices comme le curcuma et le gingembre à condition de les mélanger avec une pointe de poivre.

Par ailleurs, toute l’alimentation riche en fibres (comme les céréales complètes) est à privilégier car elle permet de limiter les désordres digestifs comme les diarrhées ou la constipation, effets secondaires fréquents en chimiothérapie.

Éviter la consommation des aliments procancers

Comme vous le verrez dans mon livre de conseils pratiques pour les patients, il existe plusieurs aliments considérés comme procancers, comme :

  • Les aliments transformés,
  • La viande rouge tout en veillant à consommer des sources de protéines suffisantes,
  • Les produits raffinés,
  • Le sucre.
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