Les livres sur les aliments anti-cancers sont régulièrement des succès d’édition que cela soit ceux du regretté David Servan-Schreiber ou du médiatique David Kayat.
Au fil des publications et des études connues, finalement, les mêmes aliments « santé » reviennent tout le temps. En raison de leurs propriétés protectrices pour notre corps voire destructrices des cellules cancéreuses, il est possible et a priori sans risque, de les intégrer à notre régime alimentaire.
Pour les malades du cancer, les fruits et légumes contre la maladie ont une autre dimension.
Ainsi, pour mieux vivre les traitements contre le cancer, j’ai recensé dans mon livre tous les moyens de faire face à cette épreuve qu’est la maladie. C’est un domaine beaucoup plus large que la nutrition.
Le cancer ne sera jamais facile à vivre, sauf découverte d’un traitement révolutionnaire qui aujourd’hui n’existe pas. Malheureusement.
Or, il est possible d’atténuer les difficultés et les conséquences du cancer sur nos vies. Ce sont ces précieuses ressources que je partage sur mon site et mon livre.
Voici le sommaire de la partie sur l’alimentation et les traitements du cancer :
- Fiche 98. La chimiothérapie ou un rapport modifié à l’alimentation, page 249
- Fiche 99. Le petit déjeuner idéal à découvrir, page 252
- Fiche 100. Être en chimiothérapie et prendre du poids, page 254
- Fiche 101. Est-il possible de boire de l’alcool pendant les traitements contre le cancer ?, page 255
- Fiche 102. Comment lutter contre la perte d’appétit et les nausées ? Toutes les solutions, page 257
- Fiche 103. Faire face aux vomissements en chimiothérapie, page 259
- Fiche 104. Comment faire une tisane anti- nausées, page 260
- Fiche 105. Les glaçons, un remède simple pour lutter contre les nausées, page 262
- Fiche 106. Chimiothérapie et diarrhée : les conseils, page 263
- Fiche 107. Traitement contre le cancer : 11 règles d’or contre la constipation, page 265
- Fiche 108. Contre la constipation, essayez les tisanes, page 267
- Fiche 109. Le jeûne pour mieux supporter la chimiothérapie ?, page 269
- Fiche 110. Ces aliments qui agissent contre les cancers, page 272
- Fiche 111. Le citron, aliment anticancer miracle ou arnaque absolue ?, page 274
La véritable alimentation anticancer, un débat de santé sans fin pour les malades
Pour moi, il n’est pas question de se prononcer sur la véracité des affirmations présentées dans ces livres sur la consommation des aliments contre les cancers. Ces derniers sont généralement assez bien documentés en ce qui concerne les études appuyant leurs affirmations.
En matière d’aliments contre le cancer et du lien à faire sur les effets et bénéfices à attendre de la consommation de certains produits alimentaires, il y aura en permanence les détracteurs et les convaincus.
Pour autant, en terme de prévention ou en se plaçant du côté des malades atteints d’un cancer du côlon, de l’estomac, du foie, du sein, de la prostate et autres organe, il semble que le raisonnement à retenir est assez simple :
si ces affirmations sont infondées, cela n’a pas de conséquence. Cette modification du régime alimentaire est sans effet.
En revanche, si ces études et affirmations sont fondées, cela peut valoir la peine d’intégrer à son alimentation la consommation de ces fameux fruits et légumes qui agissent contre les cancers à notre alimentation quotidienne.
Avant de les détailler, il faut retenir un principe général de base : pour être en bonne santé ou plus exactement, pour réduire le risque de maladie, il faut éviter les produits transformés et avoir une alimentation très diversifiée.
Dans ce cadre, la consommation des fruits et légumes sous leur forme brute est la meilleure.
Quels sont les vrais aliments anticancers ? Comment les manger ?
Pour préserver notre santé ou pour aider notre système immunitaire à se défendre des menaces, voici la liste des aliments considérés comme appartenant à la nutrition « anticancer » :
- le curcuma et le gingembre à associer à du poivre pour augmenter leur effet. Attention cependant, ils peuvent être déconseillés dans certaines chimiothérapies. Demandez à votre oncologue si vous pouvez en manger ou pas,
- le chou sous toutes ses formes : brocolis, chou-fleur, chou vert, rouge, frisé, …
- l’ail,
- les oignons et échalotes,
- les poireaux, très riches en fibres,
- la tomate en raison de sa teneur en lycopène,
- la myrtille,
- le thé vert grâce à ses effets antioxydants,
- les graines de lin (à moudre et à consommer immédiatement) sont très riches en oméga 3. Par ailleurs, elles ont des propriétés légèrement laxatives et peuvent bien aider en cas de constipation (effet secondaire classique de la chimiothérapie). C’est aussi le cas des graines de courge,
- les algues,
- les fruits rouges comme les mûres ou les framboises,
- les canneberges.
L’huile de foie de morue ou les sardines sont aussi considérés comme très riches en oméga 3.
A contrario, contrairement à la croyance populaire, manger du soja n’est pas sans risque pour les patients malades d’un cancer hormonodépendant (certains cancers de la prostate ou du sein).
Des aliments anticancers à consommer tous les jours
Pour que ces aliments anticancers aient un effet réel sur les cellules cancéreuses, il faut en consommer un peu tous les jours. Faire des « cures » et manger exclusivement ces fruits et légumes pendant quelques jours n’est pas la solution idéale à retenir pour bénéficier au maximum de leurs propriétés. Les études citées dans les livres des Docteurs Bellivaux et Gingras précisent qu’il faut en manger peu, mais souvent, pour observer un effet sur la santé des patients.
Par ailleurs, en parallèle, d’autres aliments sont considérés comme « pro-cancer ». Autrement dit, leur consommation peut augmenter le risque d’avoir un cancer. C’est notamment le cas de toutes les fritures, charcuteries, les aliments « fumés », grillades, les produits transformés sont à limiter le plus possible.
De plus, il me semble qu’il vaut mieux, dans un esprit de prévention, sélectionner des fruits et légumes issus de l’agriculture biologique. Dans le cadre de la prévention, moins on s’expose aux substances toxiques et pesticides, moins il y a de risque pour notre santé.
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à lire le livre de Richard BELLIVEAU et Denis GINGRAS qui donne de bons éclairages. Il y a aussi les livres de David SERVAN-SCHREIBER et de l’oncologue David KAYAT.
Quand on a un cancer : une nouvelle perception du duo alimentation / chimiothérapie
Quand le cancer est là, le rapport à l’alimentation est souvent fortement perturbé.
C’est classique et difficile à vivre.
Sachez que vous pouvez demander un accompagnement spécifique au sein de votre hôpital avec un diététicien ou un médecin-nutritionniste. Pour cela, demandez les consultations possibles auprès de l’infirmière-cadre. L’alimentation anticancer ne concerne pas seulement les aliments considérés comme ayant un effet positif contre les cancers. Ce domaine, qui touche à la fois à la santé et au bien-être, est beaucoup plus large.
Par ailleurs, comme je le développe dans mon livre Mieux vivre le cancer : La Bible il est possible d’améliorer l’alimentation pendant les traitements contre le cancer.
Tout d’abord, vous pouvez identifier les aliments, les odeurs qui vous sont pénibles. Il faut préférer les aliments neutres en goût et en odeur.
A contrario, essayez de repérer les aliments que vous supportez bien. Certains ne supportent pas les bananes, d’autres en mangent de grande quantités car ils ne tolèrent que ce fruit. Cette perception est très personnelle et peut évoluer au fil du temps et des traitements. Le tout est d’éviter la dénutrition et conserver un bon apport nutritionnel ce qui n’est pas toujours facile. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide à son équipe soignante.
Crédit photo de l’article de présentation des aliments anticancers : photo-libre.fr
Bonjour
Je suis atteint d’un cancer du foie primitif. Mon traitement de chimiothérapie est orale (Nexavar). Pouvez me dire si je peux consommer du circula
Cordialement
Giovanni
Bonjour,
Pour toutes les contre-indications alimentaires ou possibilités en fonction de votre chimiothérapie, il vaut mieux demander directement à votre oncologue. C’est plus sûr.
Par ailleurs, si cela vous intéresse, j’ai rédigé un article informatif sur le cancer du foie.
Bien à vous,
Laetitia