Tous les ans, plus de 400 000 personnes dans le monde apprennent qu’elles ont un cancer de la vessie. En France, il y a plus de 10 000 nouveaux malades chaque année. Ce cancer n’est pas très courant – sans être rare –  et représente 3 % de toutes les pathologies cancéreuses.

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Une fois que le diagnostic du cancer de la vessie est posé, une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) va établir le protocole de soins.

Les traitements les plus fréquents des tumeurs malignes urinaires sont la chirurgie du cancer de la vessie, la chimiothérapie, la radiothérapie et l’immunothérapie.

Une opération comme traitement d’un cancer de la vessie a plusieurs objectifs. L’objectif principal est l’ablation totale de la tumeur qui permet d’augmenter les chances de guérison (taux de survie et pronostic de récidive). Quand cela n’est pas possible, l’ablation d’une très grande partie de la tumeur est visée.

Pour cela, la chirurgie d’un cancer de la vessie se fait selon plusieurs techniques. Il est important de les connaître pour savoir quelles sont les possibilités thérapeutiques disponibles avec leurs avantages et leurs inconvénients.

Dans cet article, je reprends intégralement le processus d’une opération d’un cancer de la vessie : de la consultation post-opératoire, à la vie avec une stomie de la vessie.

Cet article est très complet… donc un peu long… mais il me semble important d’avoir une vision très globale de ce ce sujet. Ainsi, n’hésitez pas à le lire en plusieurs fois en enregistrant cet article dans vos favoris ou en le relayant sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, vous pouvez aussi partager votre ressenti, témoignage et astuces en laissant un commentaire à la fin de cet article.

Opération du cancer de la vessie : pourquoi ce traitement ?

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Chirurgie d’un cancer de la vessie

Dans les traitements du cancer de la vessie, il y a plusieurs dimensions à prendre en compte.

Ainsi, dans cet article, je vais d’abord vous donner une méthode pour trouver un bon chirurgien en sachant que la notion de meilleur chirurgien dépend de plusieurs critères que je vais détailler.

Ensuite, je présenterai les différentes techniques opératoires d’un cancer de la vessie  et les modalités de reconstruction de cet organe en cas d’ablation.

Enfin, j’évoquerai le post-opératoire avec la rééducation périnéale pour les hommes et les femmes et l’autosondage de la vessie qui est parfois nécessaire.

Comme vous le verrez, j’ai intégré des vidéos aux paragraphes de cet article, car je suis fidèle au dicton « un bon dessin vaut mieux qu’un long discours ». Attention, des images de chirurgie ou d’anatomie peuvent heurter certaines sensibilités. Si cela est votre cas, il vous suffit d’ignorer ces vidéos et de poursuivre votre lecture simplement.

Par ailleurs, si vous devez avoir ou si vous avez eu une opération chirurgicale pour soigner un cancer de la vessie, n’hésitez pas à partager votre expérience et vos conseils en laissant un commentaire à la fin de cet article.

De plus, en vue de la préparation d’une chirurgie de la vessie, sachez que votre établissement de soins (hôpital ou clinique) propose certainement des soins de support pour vous aider à passer ce cap. Il est toujours utile de poser la question aux infirmières, oncologues et infirmières cadres pour savoir ce quels sont les accompagnements possibles et soutiens dans votre cas. Ces soins de support sont souvent très bénéfiques aux patients.

Traitement du cancer de la vessie : comment trouver le meilleur des chirurgiens ?

Comme je l’indique dans mon article sur les traitements du cancer de la vessie, les patients ne choisissent que trop rarement leur hôpital (ou clinique) et donc, en conséquence, leur chirurgien.

Compte tenu du risque qu’engendre une intervention pour retirer les tumeurs, cette problématique est loin d’être neutre notamment sur deux aspects fondamentaux que nous allons voir ci-après.

Le prix d’une opération dans le traitement d’un cancer de la vessie

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coût, prix et opération d’un cancer de la vessie

En effet, choisir son établissement de soins, cela veut dire opter pour l’hôpital public ou associatif conventionné (secteur 1) ou libéral avec des dépassements d’honoraires (secteur 2).

Financièrement, ce n’est pas la même chose.

Le secteur 1 est 100 % pris en charge au titre de l’affection longue durée. Les dépassements d’honoraires du secteur 2 sont éventuellement pris en charge par les complémentaires santé. Ainsi, il y a un reste à charge parfois important.

Si vous optez pour le secteur 2, sachez que votre équipe soignante doit vous donner un devis sur les tarifs pratiqués dans votre protocole de soins. Cela a été rendu obligatoire par la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.

En fonction du devis donné, si vous avez une mutuelle, vous pourrez vous rapprocher d’elle pour connaître votre reste-à-charge final. C’est la somme qui ne sera pas remboursée.

L’accès aux meilleures techniques de chirurgie des cancers urologiques

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Choisir son chirurgien pour le cancer de la vessie

Par ailleurs, choisir son chirurgien signifie également prendre connaissance des différents hôpitaux et de leurs pratiques.

À titre d’exemple, une chirurgie de la vessie peut se faire selon différentes techniques opératoires.

Avoir accès à ces techniques suppose que les chirurgiens soient formés et rodés à elles.

En effet, il est communément admis que plus un chirurgien exercera un type de chirurgie particulier et plus il augmentera ses compétences spécifiques dans ce type d’opération. Par ailleurs, cela suppose également que votre établissement de soins dispose du matériel adapté. Ainsi, peu d’établissements de santé proposent des opérations assistées d’un robot. Pourtant ces dernières ont beaucoup d’avantages comme nous le verrons dans les paragraphes qui suivent.

Ainsi selon moi, pour choisir son hôpital, il faut d’abord échanger avec son médecin traitant qui connaît bien votre dossier et le système de soins avec ses acteurs.

Ensuite, il faut éplucher les palmarès des hôpitaux à la rubrique « cancer de la vessie » et étudier le classement général, mais aussi les résultats de chaque critère. Ces derniers donnent des éclairages intéressants. Par exemple, le taux de cœlioscopie, le remplacement de la vessie et l’indice de gravité du cancer de la vessie mais aussi le nombre de patients traités pour un cancer de la vessie par an.

Même si des critères peuvent être contestés ou relativisés, ils donnent tout de même des éclairages dont chaque patient peut se saisir pour faire « les bons choix », autrement dit « ses propres choix ».

Cancer de la vessie et la consultation avec votre chirurgien

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La consultation avec le chirurgien

Une fois que vous aurez déterminé votre établissement de soin et que vous aurez choisi votre chirurgien viendra le temps de préparer la consultation avec lui et l’anesthésiste.

À mon sens, avoir une information la plus large possible est un bon moyen de limiter les angoisses et appréhensions liées à toutes opérations.

Ainsi, comme les médecins ont rarement le temps, il est important dans les jours précédant votre consultation, de noter les questions qui sont importantes pour vous.

Pour vous aider à préparer cette consultation, je propose une liste des questions incontournables dans mon livre Mieux vivre le cancer : La Bible, qui est le guide pratique de référence pour toutes les personnes malades du cancer et leurs proches. Mon livre est disponible sur le site laetitialorniac.com/livres en format broché, pdf et kindle.

Lors de cette consultation interrogez votre chirurgien sur les techniques utilisées dans cet établissement de soin, l’équipement, les alternatives possibles, les conséquences de l’opération de la vessie (avec notamment la possible stomie).

Il vous faudra évoquer avec lui l’anticipation du post-opératoire. Par exemple, en prévention de la phlébite, peut-il vous prescrire des bas de contention ? Ces dispositifs médicaux sont importants pour les femmes et pour les hommes. Ou devez-vous préparer l’intervention d’une infirmière à votre domicile pour les anticoagulants ?

Après le retrait des tumeurs ou de la cystectomie, devez-vous prévoir de la rééducation périnéale ? Cela peut-il se faire à l’hôpital ? A-t-il une liste de professionnels qualifiés à vous communiquer pour cette rééducation ?

Pour faciliter le dialogue avec vos médecins, voici les différentes formes d’opération chirurgicale du cancer de la vessie.

A titre d’exemple, dans le témoignage de Patrick Chêne sur le cancer de la vessie de stade 2, le chirurgien urologue Mikaël Peyronaure souligne très bien le décalage entre le médecin qui est plongé dans l’acte opératoire pur… et le patient pour lequel cet acte a des retentissement très profond dans sa vie.

Les techniques opératoires du traitement du cancer de la vessie

L’opération de la vessie peut se faire selon différentes techniques de chirurgie. Dans le traitement du cancer, le chirurgien va retirer la tumeur et explorer les tissus avoisinants. Ainsi, lors de la chirurgie du cancer de la vessie, des ganglions lymphatiques proches de la tumeur sont prélevés. Ce sont les ganglions sentinelles. Leur étude permet de déterminer la présence de cellules cancéreuses dans le système lymphatique. Les résultats vont conditionner une partie des traitements.

Dans cette partie, je vais détailler les différentes techniques de chirurgie du cancer de la vessie, avant d’aborder les moyens de reconstruire la vessie après une stomie.

Durant la chirurgie, le médecin procède à un examen des tissus voisins. S’il constate une atteinte de l’urètre par les cellules cancéreuses, l’urètre sera également retiré.

La cœlioscopie pour opérer les tumeurs de la vessie

La cœlioscopie est une technique opératoire qui permet d’éviter une laparotomie qui est la technique opératoire « classique ». La laparotomie se fait avec une large incision sur le ventre.

Avec la cœlioscopie, le mode opératoire est totalement différent. L’intervention chirurgicale est dite à « ventre fermé ».

Le chirurgien fait trois petites incisions : deux pour introduire les pinces chirurgicales, une pour passer une caméra.

Le médecin dirige les pinces en se guidant avec les images de la caméra qui sont disponibles sur un écran. Pour permettre une bonne vision, le ventre du patient est gonflé durant toute l’opération. Grâce à ce système, le médecin peut retirer la tumeur.

La cœlioscopie permet une récupération plus rapide et limite le risque de saignements.

Le délai d’hospitalisation est de moins de 4 jours en général.

Sur l’opération du cancer de la vessie par cœlioscopie, l’Association Française d’Urologie publie une étude intéressante disponible sur leur site.

La chirurgie du cancer de la vessie par laser

L’opération par le laser d’un cancer de la vessie se fait en cas de tumeurs superficielles.

Sur la paroi de la vessie, le laser va décoller la tumeur de sa base. Elle sera ensuite extraite.

L’avantage de cette chirurgie – très peu répandue – est d’éviter les saignements.

Voici une vidéo de l’hôpital de Bordeaux sur une résection par laser du cancer sur la paroi de la vessie :

L’opération chirurgicale par robot d’un cancer de la vessie

Les opérations du cancer par robot se développent dans la suite de la cœlioscopie.

C’est un prolongement car il n’est pas nécessaire d’ouvrir le ventre. En effet, l’intervention se fait grâce à de petites incisions sur le ventre.

Dans ce type d’opération, le chirurgien intervient à distance du patient. Il est assis dans une cabine et manipule des manettes en visualisant les organes à travers un écran en trois dimensions. Ses mouvements sont reproduits directement par le robot. Le robot ne fait donc rien par lui-même.

La chirurgie assistée d’un robot permet une très grande précision des gestes opératoires. Le chirurgien n’a plus à être dans des positions parfois difficiles pour attendre l’organe à opérer. Dans sa cabine, grâce à la console, il peut donc concentrer ses forces et son attention sur la tumeur à atteindre.

Pour illustrer cette opération de la vessie par robot, voici une vidéo à la clinique Pôle Santé Sud du Mans :

La chirurgie par robot fait face à deux freins principaux : le coût de l’achat du robot et la formation nécessaire pour les chirurgiens.

C’est pour cela que le patient à tout intérêt à demander à son médecin quelle technique d’intervention chirurgicale il pratique pour la résection de la tumeur. Quel est le risque de ce type d’intervention. Et les alternatives disponibles.

Après le retrait de la tumeur, le patient doit intégrer à sa vie une nouvelle hygiène. Il doit aussi, parfois, poursuivre des traitements comme la chimiothérapie (avec le bcg en instillations intra-vésicales) ou la radiothérapie.

La reconstruction de la vessie après une cystectomie

Dans le cas de cancer infiltrant ou de récidive, l’ablation totale de la vessie est souvent envisagée.

Cette intervention peut se faire sous laparotomie (c’est souvent le cas, mais pas toujours). Autrement dit, cette technique chirurgicale consiste à ouvrir le ventre par une large incision pour pouvoir intervenir sur l’organe visé.

Il existe trois types de reconstruction de la vessie que je vais vous détailler.

Pour illustrer les moyens de reconstruire la « néovessie », j’ai intégré des vidéos faites par les Hôpitaux de Genève. Elles sont très pédagogiques et donnent de nombreux conseils et témoignages.

Après l’opération des cancers urologiques, les effets de la néo-vessie iléale

Après une ablation de la vessie, une poche peut être reconstituée en prélevant un morceau d’intestin.

Dans cette configuration, le cerveau ne perçoit plus de signaux quand la vessie est pleine. Il faut donc vider cette nouvelle vessie régulièrement. C’est une nouvelle discipline de vie à intégrer jour et nuit. En effet, la vessie reconstituée a une petite capacité, il faut donc penser à  vider l’urine souvent, même la nuit en mettant un réveil. Cela d’autant plus qu’il faut boire régulièrement pour éviter les infections, calculs et production de mucus (phénomène naturel pour les cellules de l’intestin).

Sur la reconstruction d’une néo-vessie iléale, je vous propose une vidéo faite par les Hôpitaux de Genève. Je la trouve très bien faite, car elle associe des informations pédagogiques, des conseils et le témoignage d’un patient :

À la suite de l’opération, il faut suivre une rééducation périnéale pour remuscler le plancher pelvien. Cela évite les fuites urinaires.

Nous approfondirons ce sujet dans la dernière partie de cet article.

La stomie de la vessie pour soigner le cancer : la cystectomie

La stomie de la vessie est son ablation. L’urine est dérivée.

Il y a deux types de dérivations avec poche ou dérivation continente. Cette dernière devra être sondée.

En cas de stomie, les gestes nécessaires aux soins postopératoires seront appris lors de l’hospitalisation. Une infirmière spécialiste (stomathérapeute) vous indiquera comment faire et donnera des conseils pour intégrer ce nouvel élément à votre vie.

Après la résection de la tumeur, qu’est-ce que la dérivation selon Bricker (urétéro-iléale) ?

Cette intervention se fait sous laparotomie ou coelioscopie.

Elle consiste au prélèvement d’une partie de l’intestin grêle, sur lequel sont raccordés les uretères.

Ensuite, la partie de l’intestin est fixée à l’abdomen. Elle qui va permettre l’évacuation des urines à l’extérieur de l’organisme. C’est la stomie.

Les urines seront collectées à l’aide d’une poche hermétiquement collée à la peau.

Voici une vidéo explicative sur la dérivation des urines selon Bricker et l’usage de la poche de collecte :

La dérivation continente cutanée ou réservoir de Kock

Après l’ablation de la vessie, la création d’une dérivation continente est une possibilité.

Elle consiste à recréer une poche dans le ventre avec une partie de l’intestin grêle. Les deux uretères sont rattachés à cette poche interne. La dérivation se fait également par une stomie placée sur le ventre.

Ce réservoir est continent, autrement dit, les urines sont bloquées dans la poche interne. Il faudra la vider régulièrement grâce à des sondages. Voici une vidéo qui explique la méthode pour le faire :

Les suites postopératoires d’une chirurgie de la vessie

Après une chirurgie d’un cancer de la vessie, il y a deux points à prendre en compte. D’abord, les exercices pour remuscler le plancher pelvien qui sont quasiment incontournables. Ensuite, les possibles autosondages de la vessie qui peuvent parfois être nécessaires.

La rééducation périnéale et prévention de l’incontinence urinaire

La rééducation des muscles du périnée consiste à redynamiser les muscles du plancher pelvien.

L’idéal est vraiment de pouvoir, d’abord, être suivi par un kinésithérapeute ou une sage-femme.

Ensuite, il faut refaire les exercices chez soi, régulièrement. Le périnée ne travaille pas « tout » seul, il faut donc faire des exercices pour lui rendre du tonus, perdu au fil du temps ou en raison d’un évènement médical comme une chirurgie de la vessie.

Les exercices de références pour muscler les muscles du plancher pelvien en prévention de l’incontinence urinaire sont ceux de KEGEL. Ils peuvent être faits par les hommes et les femmes.

Redonner du tonus au périnée des femmes après un traitement de la vessie

Pour les femmes, la rééducation périnéale est surtout connue après un accouchement. Malgré tout, le périnée peut avoir besoin d’être remusclé à de nombreuses occasions dans la vie du fait de l’âge, mais aussi événements médicaux particuliers.

Par exemple, voici le cas de cette jeune femme sans passif médical particulier, qui se rend chez un kiné pour des exercices de rééducation périnéale.

Les séances pour muscler le périnée se font chez un kinésithérapeute ou chez une sage-femme. Tous ne sont pas « à l’aise » avec la rééducation du périnée. Il est important de se rendre chez un professionnel qui vous prendra en charge avec un suivi de qualité et bienveillance.

Pour les femmes, en plus des exercices de KEGEL, il y a la méthode DE GASQUET, très connue et reconnue.

Les accessoires pour muscler le périnée

Depuis quelques années, des accessoires ont le vent en poupe pour remuscler son périnée. La plupart sont des « sex-toy » qui ont été améliorés pour devenir des dispositifs médicaux. L’assurance maladie en rembourse certains, avec des conditions particulières.

Il y en a de plusieurs types. À mon sens, après les traitements du cancer de la vessie, il faut parler de cette possibilité à un professionnel qualifié (urologue, kiné, sage-femme) pour acheter un dispositif médical totalement adapté à votre besoin et muscler son périnée efficacement.

Dans la vidéo suivante, voici une présentation des différents accessoires pour tonifier les muscles du plancher pelvien et prévenir l’incontinence urinaire :

L’auto sondage de la vessie après un traitement du cancer

Dans certains cas, l’autosondage de la vessie doit être effectué quand la vidange ne peut plus se faire naturellement.

Cet acte est effectué par le patient lui-même. Cela consiste à l’introduction d’une sonde pour récolter les urines directement dans la vessie.

C’est à l’hôpital qu’une infirmière vous apprendra à effectuer ce geste, une fois que le médecin aura jugé que l’autosondage était nécessaire.

En complément, je vous propose cette vidéo qui explique la technique de l’autosondage de la vessie. L’exemple donné est celui d’une personne en fauteuil roulant, mais peut s’appliquer à tous les hommes concernés par cette problématique.

Crédit photo de l’opération chirurgicale d’un cancer de la vessie: 1ère image : PIC4U – bigstockphoto.com / chirurgien : © everythingpossible – Fotolia.com / prix chirurgie vessie : Taffi – Fotolia /  type de chirurgie de la vessie : ©sudok1 – stock.adobe.com

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