En médecine, la définition d’une extravasation est la fuite accidentelle de la perfusion des médicaments de chimiothérapie.
Cette fuite peut se produire sur la peau, les tissus annexes ou autres. L’extravasation est une urgence thérapeutique. Ainsi, en cas d’extravasation, il faut immédiatement appeler un médecin.
En effet, l’extravasation des produits médicamenteux est une urgence médicale. Il faut qu’elle soit identifier rapidement et prise en charge.
D’où l’importance, pour le patient de connaître les signes d’une extravasation. Ca ne remplace pas – bien-sûr – le regard d’une infirmière vigilante et rigoureuse. Mais cela permet d’alerter en cas de doute… ce qui est essentiel dans le parcours de soins de la maladie cancéreuse.
Sommaire de l’article sur l’extravasation, la santé et mes conseils de patiente :
- Prévenir la prise de risque d’une extravasation en médecine
- Quels sont les signes d’une extravasation de chimiothérapie ?
- L’infiltration du traitement : Quelles sont les lésions d’une extravasation ?
Le risque d’une extravasation en iv (intraveineuse) et la prévention pour la santé
L’extravasation peut avoir différentes causes liés aux soins médicaux :
- Une mauvaise perfusion,
- Un défaut du dispositif et de l’aiguille,
- Le déchirement de la veine perfusée,
- Un cathéter (chambre implantable ou PAC) obstrué pendant le passage des produits,
- Une fissure dans le système du PAC.
L’acronyme « iv » désigne « intra-veineuse ».
Les causes de l’extravasation ont différentes sources, en revanche, la prévention a un axe majeur, comme nous allons le voir ensemble.
Les clés pour prévenir une extravasation du traitement
C’est tout l’art et le sérieux du personnel infirmier qui est la meilleure prévention des extravasations.
Ainsi, en cas de doute, une radiographie peut être proposée pour vérifier l’obstruction éventuelle du PAC.
Avant chaque administration du produit, pour éviter les complications du PAC (chambre implantable), il faut procéder au rinçage de la veine et vérifier la présence d’un reflux sanguin. Il existe plusieurs type de rinçage. A ce jour, le rinçage le plus efficace est le rinçage dit pulsé.
Si le traitement se fait sans cathéter, il faut éviter d’administrer le médicament au niveau du pli du coude. En effet, il faut que la surveillance puisse se faire sans gêne.
Une surveillance devra être opérée par l’équipe soignante durant toute la durée de l’injection des molécules chimiothérapeutiques. Cela est possible en ambulatoire ou en hospitalisation, mais bien sûr, impossible lors de l’hospitalisation à domicile.
De manière générale, il faudra suivre les effets secondaires cutanés de la chimiothérapie pendant toutes la durée du traitement et après.
Extravasation : signes, définition concrète et symptômes
Il est important que la personne suivant un traitement de chimiothérapie connaisse les signes de l’extravasation pour alerter vos médecins du service d’oncologie le plus vite possible. Voici les signes possibles :
- Démangeaisons, fréquentes en chimio, mais qui sont d’une autre nature en cas d’extravasation,
- Œdème, gonflement,
- Picotements, brûlures au niveau de la place du PAC,
- Toute gêne ou douleur inhabituelle au moment de l’injection du médicament.
Une extravasation est possible quel que soit le mode d’administration : dans les veine du bras, avec une chambre implantable ou, à la place, avec un picc line (autre forme de cathéter central).
En effet, comme cela est dit en introduction, la définition d’une extravasation est le fuite des produits injectés aux tissus voisins.
En cas de doute sur la présence d’un de ces signes d’extravasation, il faut en parler à vos équipes soignantes pour qu’une vérification soit faite. Seul un médecin pourra intervenir pour en limiter les effets. L’intervention médicale en cas d’extravasation se fait selon des règles précises et dépend des médicaments chimiothérapeutiques utilisés.
Les suites d’une extravasation de chimiothérapie pour la santé du patient en oncologie
Les conséquences d’une extravasation sont différentes en fonction de son degré de gravité et des médicaments des cancers concernés. Il peut notamment y avoir :
- Une réaction inflammatoire massive,
- Une nécrose cutanée et des chairs,
- Des brûlures,
- Un œdème dont la définition est un gonflement.
Pour limiter les risques, il est fondamental de faire intervenir un médecin au plus vite pour une extravasation surtout si la chimiothérapie se fait à domicile qui nécessite une surveillance accrue.
Par ailleurs, voici une vidéo en langue des signes, sur le fonctionnement de la chambre implantable et l’aiguille de Huber, que je trouve très bien faite et utile pour les personnes concernées par la maladie cancéreuse :
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