La principale caractéristique des tumeurs neuroendocrines est leur capacité à sécréter des hormones quelle que soit leur localisation dans l’organisme.

Ces tumeurs sont rares, puisqu’il y a en moyenne 3 nouveaux cas par an pour 100 000 personnes. Les personnes touchées ont entre 40 et 60 ans.

Elles peuvent apparaître dans tous les endroits du corps, mais sont plus fréquentes au niveau des poumons, de l’estomac, de l’intestin grêle, du foie et de l’appendice.

Les tumeurs neuro-endocrines provoquent une sécrétion excessive d’hormones (sérotonine, insuline, glucagon, …).

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Tumeurs neuroendocrines

Dans cet article, je vous propose un développement complet sur les tumeurs neuroendocrines, leurs causes, leurs développements, leurs traitements et les moyens de mieux les vivre. Avec, à la fin de l’article, une vidéo de présentation.

Causes et facteurs de risque des tumeurs neuroendocrines

Les causes du cancer et de son apparition sont souvent très floues. Le cancer est fréquemment présenté comme une maladie multifactorielle. Pour autant, il existe des éléments qui augmentent les risques d’avoir un cancer.

Pour les tumeurs neuroendocrines, le facteur de risque le plus fréquent (mais qui représente moins de 5 % des cas) est l’hérédité.

Être concerné par ce risque, ne veut pas dire que le cancer va apparaître. Cela signifie simplement qu’il vaut mieux exercer une vigilance « de précaution » et, au moindre doute, en parler à son médecin.

Symptômes des cancers neuroendocriniens

La plupart des cancers avancent de manière silencieuse, les signes annonciateurs apparaissent comme tout à fait anodins ce qui rend le dépistage précoce difficile. C’est pour cela qu’il est souvent difficile de répondre à la question :

Comment savoir que j’ai un cancer ?

A mon sens, il faut filer chez le médecin quand un désagrément se fait sentir et devient persistant. Même si c’est un « petit rien », car au début le cancer se manifeste par des signes et symptômes « petits riens », qui vont s’amplifier.

En France, nous avons la chance d’avoir un accès au soin facilité (même si cela se dégrade). Il faut donc compter sur l’expertise d’un médecin à l’écoute et lui détailler le plus précisément possible les symptômes que vous ressentez.

Pour les tumeurs neuro-endocrines, les symptômes les plus classiques sont liés à la localisation de la tumeur et sont peu spécifiques :

  • Perte de poids,
  • Douleurs abdominales, parfois identifiées comme de simples « gênes »,
  • Infections respiratoires chroniques,
  • Difficulté à respirer,
  • Nausées et Vomissements,
  • Troubles digestifs,
  • Fièvre,

Diagnostic des tumeurs neuroendocrines : quel est le dépistage ?

Le dépistage des tumeurs neuroendocrines se fait de différentes manières souvent complémentaires.

Après un examen clinique et un échange pour être informé des symptômes, un médecin pourra demander des examens pour confirmer ou infirmer le diagnostic du cancer de l’estomac :

  • Analyse de sang avec numération formule sanguine et dosages hormonaux,
  • Endoscopie,
  • Scintigraphie des récepteurs de la somatostatine,
  • Scanner ou tomodensitométrie,
  • I.R.M.,

En fonction des résultats obtenus, une biopsie pourra être effectuée. La biopsie permet de prélever des tissus pour les étudier au microscope, déterminer leur nature (cancéreuse ou pas) et identifier précisément la nature de la tumeur.

Il peut arriver qu’une tumeur neuro-endocrine soit découverte par hasard lors d’un examen de contrôle ou une chirurgie.

Que faire face à une tumeur neuroendocrine ?

D’une part, au regard de la rareté de ce type de tumeur, prendre avis et être suivi dans un centre de référence de lutte contre le cancer est souhaitable. Il en existe 20 en France et concentre exclusivement leur activité sur la recherche et les traitements contre le cancer.

Puis, à côté du suivi médical, il vous faudra totalement repenser votre vie. À la fois pour faire face aux effets secondaires des traitements contre le cancer, mais aussi pour affronter toutes les conséquences que va avoir le cancer sur votre vie. C’est pour aider toutes les personnes malades et leurs proches à affronter le cancer que j’ai écrit mon guide de référence. Avec lui, vous aurez :

– Les moyens d’atténuer les effets secondaires des traitements contre le cancer,

– Les ressources pour affronter le diagnostic du cancer et s’approprier le traitement,

– Les techniques pour fédérer ses forces et celles de son entourage.

Redevenir acteur de sa vie est une clé pour mieux vivre le cancer et ses conséquences sur tous les aspects de sa vie. Mon guide unique Mieux vivre le cancer : La Bible est disponible en téléchargement immédiat sur ce site et en format « livre-papier » sur le site laetitialorniac.com/livres

Les traitements des cancers neuroendocriniens

Il existe plusieurs types de traitements pour combattre les tumeurs neuroendocrines  :

– la chirurgie,

– Les traitements antisécrétoires,

– la chimiothérapie,

– la radiothérapie externe ou interne,

– les thérapies ciblées,

– …

Les traitements peuvent être administrés seuls ou de manière combinée.

Ces thérapies contre les tumeurs neuroendocrines sont déterminées en fonction de la nature de la tumeur, de sa localisation, ses caractéristiques (son grade, son stade), de l’état général du patient.

Le rôle de la RCP dans les traitements

C’est une commission pluridisciplinaire (RCP) qui va établir le programme de soins du patient. Elle regroupe des spécialistes de domaines complémentaires : des généticiens, des oncologues, des radiologues, des radiothérapeutes, des chirurgiens, des pharmaciens hospitaliers. C’est cette commission pluridisciplinaire qui va proposer le traitement au patient.

Une fois que le traitement de la tumeur neuroendocrine est fixé, il est présenté au patient. Comme je l’ai évoqué précédemment, sachez que tous les patients peuvent demander un second avis auprès d’un autre hôpital. C’est d’ailleurs recommandé car cela permet de confronter les points de vue des « spécialistes ». C’est une sécurité dans le parcours de soins des personnes malades d’un cancer. Si vous ne savez pas à qui demander, vous pouvez vous rapprocher d’un centre de référence de lutte contre le cancer comme l’Institut Gustave Roussy ou l’hôpital Curie.

Les effets secondaire des traitements des tumeurs neuroendocines

De manière générale, les patients suivant un traitement contre le cancer sont des sujets à risque concernant la thrombose veineuse, et sa complication majeure : l’embolie pulmonaire. Si vous êtes concerné, parlez à votre médecin de vos possibilités pour réduire ce risque (prise d’anticoagulants type héparine, port de bas de contention, etc.).

De plus, les effets indésirables les plus fréquents des traitements contre le cancer sont :

  • Une fatigue intense,
  • Un rapport à l’alimentation plus difficile,
  • Des problèmes digestifs (diarrhée, constipation, alternance des deux),
  • Une chute des cheveux avec la chimiothérapie (attention, ce n’est pas systématique et dépend des médicaments utilisés),
  • Une sécheresse cutanée importante parfois avec des desquamations,
  • etc.

Une fois que le traitement sera défini par la RCP, vous aurez une consultation avec une infirmière pour vous expliquer l’ensemble des effets secondaires connus des traitements des tumeurs neuroendocrines et les moyens de les atténuer.

De manière complémentaire, je consacre une grande partie de mon livre Mieux vivre le cancer : La Bible à ce sujet. Ces explications pratiques sont les plus appréciées par mes lecteurs.

Licence photo de l’article : © pankajstock123 – Fotolia.com

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