La phlébite – aussi appelée thrombose veineuse – est l’obstruction d’une veine par un caillot de sang. Elle peut aussi être la conséquence d’une inflammation de la paroi d’une veine.

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La phlébite n’est pas toujours douloureuse. L’endroit où l’obstruction a lieu devient chaud, parfois douloureux avec une coloration violette ou bleue. Sur les jambes, l’œdème qui apparaît peut s’étendre jusqu’à la cuisse.

Cependant, les symptômes de la phlébite sont parfois difficiles à voir pour les patients. C’est toute la difficulté du diagnostic.

Ainsi, en cas de doute, il est important d’avoir un avis médical qui confirmera – ou pas – le diagnostic de la phlébite. La phlébite peut dégénérer en embolie pulmonaire qui est une urgence médicale absolue. Elle peut également, dans certains cas, être associée à un cancer ou à un traitement de chimiothérapie.

Pourquoi a-t-on une phlébite ?

La thrombose veineuse concerne, chaque année, une personne sur mille de moins de 60 ans.  Certains facteurs de risque comme une contraception inadaptée et être fumeur, être malade d’un cancer et suivre une chimiothérapie doivent être pris en compte lors de la recherche de diagnostic.

Au début de la thrombose veineuse, les signes et symptômes ne sont pas très significatifs. Ils s’accentuent peu à peu.

La phlébite est liée à la formation d’un caillot sanguin appelé thrombus. Pour les patients, le diagnostic de thrombose veineuse sera confirmé par un echo-doppler veineux réalisé à l’hôpital. Le thrombus se forme généralement dans les jambes et plus particulièrement au niveau du mollet. Mais, dans de plus rares cas, les caillots sanguins peuvent se former dans le bras et partout où il y a des veines.

Voici en vidéo, la constitution de ce caillot sanguin responsable de la phlébite :

En tant que patiente, je pense qu’il est essentiel de bâtir un dialogue constructif avec son médecin et d’avoir des astuces bien-être. C’est pour cela que j’ai fait ce site.

Ainsi, voici les informations que je considère comme essentielles sur les traitements de la phlébite.

Phlébite et les anticoagulants (AVK ou héparine)

La prise d’anticoagulants est le traitement le plus classique de la phlébite. Il est systématique en cas de phlébite profonde, ce qui n’est pas vrai des phlébites de veines superficielles.

Ces médicaments qui réduisent la coagulation du sang sont aussi utilisés en prévention de la phlébite, après une opération ou lors de traitements lourds comme des malades graves comme le cancer. Ils diminuent le risque de formation du thrombus.

Voici une définition de ces molécules qui réduisent le risque de formation des caillots sanguins :

Le traitement de la phlébite par anticoagulant peut se faire selon deux modes.

Phlébite et anticoagulant par comprimés

Pour réduire le risque de thrombose veineuse, la prise par voie orale est possible avec des médicaments de type AVK ou antivitamines K. Les antivitamines K sont rarement données en traitement de « crise », mais interviennent plus souvent après l’administration d’héparine. Il est fondamental, lors d’un traitement par AVK, de faire régulièrement des analyses de sang de contrôle.

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Les anticoagulants

Les injections d’anticoagulant pour traiter la phlébite

La voie veineuse ou sous-cutanée avec de l’héparine. C’est souvent un soin médical de la phlébite de première intention, car l’action de l’héparine est très rapide. En revanche, il peut entraîner une baisse des plaquettes et leur taux est donc souvent contrôlé par une prise de sang.

En cas de traitement par AVK ou héparine, il est impératif de mentionner ces prises aux professionnels de santé que vous serez amené à rencontrer.

De nouveaux types d’anticoagulant sont utilisés aujourd’hui. Ils sont connus sous l’acronyme NACO.

La durée de ce traitement de la phlébite est variable en fonction des patients et du contexte d’apparition de la maladie.

Voici une présentation d’un protocole de soins par anticoagulant faite par le CHU de Liège et les précautions à connaître :

Traitements de la phlébite par bas de contention

Pour combattre la phlébite, il existe plusieurs types de thérapies comme la compression médicale, la chirurgie et les cures thermales.

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Les bas médicaux et la phlébite

La compression médicale est un traitement de base de la phlébite en l’absence de toute contre-indication médicale connue. Les contre-indications au port des bas de médicaux sont peu nombreuses, mais elles sont réelles. Il faut donc interroger le médecin qui prescrit les bas de contention pour savoir si vous êtes potentiellement concerné par une des contre-indications de ce dispositif médical.

Concrètement, les bas, chaussettes et collant de contention vont empêcher mécaniquement la dilatation des veines et la stase veineuse prévenant ainsi la formation d’un caillot.

Seulement, un patient sur trois qui devrait porter des bas de compression médicale ne le fait pas. Ce constat représente un réel problème de santé. Cela d’autant plus que les freins invoqués pour ne pas porter des bas de contention, sont dépassés facilement si le patient a les bonnes informations.

C’est pour contourner ces obstacles que j’ai écrit Ma méthode infaillible pour la contention idéale au meilleur prix, disponible sur Amazon. Avec ma méthode et mes astuces, vous aurez en 9 étapes clés, tous les moyens de réussir votre achat des bas de contention qui vous conviennent parfaitement. Et cela, que vous soyez une femme ou un homme, pour préserver vos jambes et votre santé.

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Le traitement de la phlébite : conseils de patiente

La chirurgie de la phlébite (thrombose veineuse)

Le traitement de la phlébite par chirurgie va essentiellement consister à détruire le caillot de sang dans la veine. Le chirurgien va poser un filtre dans la veine cave pour empêcher physiquement la migration du caillot vers les artères pulmonaires.

Voici une vidéo qui explique comment éviter un caillot sanguin :

Le traitement post-phlébite par les cures thermales médicalisées

Les cures thermales médicalisées sont de véritables traitements de l’insuffisance veineuse (œdème, varice, soins). Elles peuvent également soulager les conséquences post-phlébites.

À ce titre, les frais des cures thermales sont en partie pris en charge par l’Assurance Maladie. Il existe plusieurs centres de cure thermale spécialisés en phlébologie en France.

Une cure thermale conventionnée avec l’Assurance Maladie dure trois semaines. Faire toute la cure thermale est un préalable pour être remboursé. Souvent, une complémentaire santé – si vous en avez – prend en charge une partie des frais liés à la cure thermale. Le reste-à-charge est ainsi plus léger.

En France, il existe plusieurs centres de cure thermale en phlébologie.

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Quels sont les traitements de la phlébite ?

Entre les centres, les soins pour soigner les jambes et les différents troubles de la circulation sont des bains, des douches, le couloir de marche et des massages. Ce sont des soins externes.

Pour pouvoir bénéficier d’une cure thermale médicalisée, il faut que votre médecin traitant remplisse un formulaire de la Sécurité Sociale et que cette dernière donne son accord. Après, il suffit de réserver votre cure auprès du centre choisi, ainsi que votre hébergement.

Pour moi, paradoxalement, c’est de trouver un hébergement correct qui se révèle le plus compliqué. Les mauvaises surprises ne sont pas rares. Les curistes en phlébologie (ou autre affection) étant souvent considérés comme des « portes-feuilles ambulants ». Ce qui laisse un mauvais souvenir…

Cela étant, il n’y a qu’à Luxeuil-les-Bains, où j’ai trouvé que le centre de cure thermale et l’hébergement étaient très respectueux des curistes.

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