En chimiothérapie, il est très important de boire souvent pour bien s’hydrater. En cas de nécessité, une hyperhydratation peut être mise en oeuvre par les médecins.

En effet, le traitement contre des cancers peut avoir de multiples répercussions et conséquences sur la santé.

savoir s'hydrater en chimiothérapie

Cancer et hydratation, mode d’emploi

Parmi eux, l’administration de la chimiothérapie peut provoquer une forte perte d’appétit, une répulsion, un dégoût face aux repas.

Ce dégoût des repas est un phénomène très connu et sera (normalement) largement évoqué avec la personne malade avant le début de l’administration des thérapies par l’infirmière chargée d’expliquer les soins médicaux du cancer et ses conséquences.

Une autre conséquence est le phénomène de la toxicité de la chimiothérapie sur les reins. Dans ce cadre, les équipes soignantes vont inciter la personne malade à bien s’hydrater pour préserver la fonction rénale.

Seulement, « s’hydrater » peut vouloir dire des choses différentes et n’a pas la même signification en fonction des situations qu’il recouvre. Pour le malade, l’hydratation ne concerne pas que la peau, mais l’ensemble du corps.

Ainsi, il existe principalement deux manières de bien s’hydrater lors des soins médicaux contre les cellules cancéreuses comme la chimiothérapie.

Sommaire de l’article sur les conseils au niveau de l’hydratation en chimiothérapie :

Boire de l’eau en chimiothérapie, un clé dans les traitements du cancer

En chimiothérapie et durant les traitements contre le cancer, les médecins vous conseilleront certainement de boire le plus possible (en choisissant bien votre eau), généralement deux litres par jour. Pour faciliter cette précaution nécessaire, il est possible de boire des eaux de source ou minérales, bien sûr, mais aussi des tisanes, infusions, jus de fruits (attention toutefois à l’acidité de certains).

Si vous prenez des boissons sucrées, pensez à bien vous rincer la bouche après pour éviter les aphtes, notamment.

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Hydratation et chimiothérapie

Vous pouvez fractionner cette hydratation ou y consacrer des moments (fin de repas, collation, …). A vous de trouver le rythme qui vous convient.

Par ailleurs et comme je l’explique dans mon livre Mieux vivre le cancer : La Bible, certaines eaux, en raison de leur forte teneur en bicarbonate de sodium réduisent l’acidité et peuvent aider atténuer les nausées même en chimiothérapie mais aussi contre les aphtes.

Ainsi, certaines eaux, en plus d’hydrater et de permettre l’évacuation des médicaments de chimiothérapie par le fonctionnement des reins, peuvent, en plus, aider à mieux supporter les effets secondaires des traitements contre le cancer.

Par exemple, en cas de constipation (troubles du transit fréquent lors de la chimio), l’eau d’Hépar peut aider à faciliter la digestion.

De plus, comme je viens de l’évoquer, en cas d’aphtes et de nausées (effets souvent ressentis lors des soins médicaux contre le cancer), des eaux avec une forte proportion de bicarbonate de sodium, réduisent l’acidité de la bouche et limitent certains effets de la chimiothérapie.

En cas de diarrhée, il est également très important de bien s’hydrater. Sur ce sujet, en cas de diarrhée sévère, renseignez vous auprès de vos médecins sur les solutions de réhydratation orale aussi appelée RSO (comme pour les bébés).

Par ailleurs, durant tous les traitements contre le cancer, il faut éviter de boire de l’alcool. Si vous pensez souffrir d’une dépendance à l’alcool, sachez que votre équipe soignante peut vous proposer un accompagnement pour supprimer cette addiction. Il semble que des médecines complémentaires comme l’hypnose donnent de bons résultats chez certains patients. Je détaille ce point dans mon livre.

L’hyperhydratation est parfois nécessaire durant les traitements du cancer

chimio-eau-hydratationEn chimiothérapie, l’hyperhydratation consiste à passer en intraveineuse une solution saline pour faire fortement fonctionner les reins en cas de toxicité rénale avérée des médicaments de chimiothérapie.

Dans cette configuration, le patient doit recueillir ses urines jour et nuit. Elles seront observées par l’équipe soignante pour bien vérifier la bonne évacuation.

En plus de cette hyperhydratation, le patient doit également boire beaucoup d’eau, de tisanes (dont certaines recettes peuvent aussi réduire les nausées) et autres liquides.

L’administration de l’hyperhydratation est nécessaire en cas de traitement par cisplatine par exemple, médicament du protocole BEP. Ce protocole est notamment donné dans le traitement des tumeurs germinales des testicules ou des ovaires. Cancer que j’ai eu (tumeur vitelline qui fait partie des tumeurs germinales). Dans mon cas, la première cure a été fait avec du cisplatine, les suivantes avec de l’oxaliplatine à cause des acouphènes provoqués.

Lors de l’hospitalisation, le patient qui doit avoir une hyperhydratation sera constamment relié à une perfusion. Ainsi, pensez à bien choisir vos vêtements pour permettre un accès facile à la chambre implantable. Les chemises et pyjamas avec des boutons sur l’avant sont très pratiques dans cette configuration.

Par ailleurs, le Docteur Hammel, dans son livre témoignage Guérir et mieux soigner : Un médecin à l’école de sa maladie, chronique d’un cancer, rapporte qu’il a beaucoup mieux supporter une de ses cures de chimiothérapie contre le lymphome avec une perfusion de solution d’hydratation.

Comment prendre soin de la santé de sa peau ?

A côté de la consommation des boissons, le traitement des cancers peut entraîner une sécheresse intense de la peau. La peau peut desquamer ce qui est très douloureux, surtout au niveau des pieds. La peau du cuir chevelu, après la perte des cheveux, peut aussi devenir très sensible.

Pour faire face à cet effet secondaire, les patients peuvent utiliser des crèmes (la Cold Cream une crème d’Avène) ou des onguents (comme du Cérat de Galien). D’autres produits existent et de nouvelles gammes sortent régulièrement pour les malades. Il faut trouver ceux qui conviennent vraiment aux patients.

Par ailleurs, il faut, autant que possible, éviter le soleil en protégeant sa peau avec des vêtements et des chapeaux. Le visage est particulièrement exposé et fragile.

Pour les ongles, il certains produits comme les vernis spécifiques sont conseillés pour éviter leur chute.
La radiothérapie peut provoquer des démangeaisons et brûlures sur la peau.

Dans les hôpitaux, il existe des consultations spécialisées pour étudier et soulager les effets de la chimiothérapie et de la radiothérapie sur la peau.

A titre d’exemple, voici une vidéo de présentation de la chimiothérapie et des médicaments en place « à côté » du protocole médical :

crédits photo de l’article de présentation des conseils pour l’hydratation  : photo-libre.fr

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