Connaître les causes de l’apparition de la maladie hémorroïdaire est parfois assez compliqué.

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Plus de la moitié de la population souffre ou a souffert des hémorroïdes. Pourtant, ce mal très répandu n’en reste pas moins tabou. Les personnes souffrant d’hémorroïdes le font souvent en silence.

C’est dommage car, avant tout, il faut qu’un avis médical puisse être établi en déterminant si les symptômes et les signes correspondent exactement à une hémorroïde ou à un prolapsus (descente d’organe), ou à une forme de douleur au niveau de la zone anale. Ce diagnostic est essentiel pour trouver un traitement efficace.

De plus, il existe des moyens de soulager les hémorroïdes, de les prévenir. Pour cela, il faut d’abord s’attaquer aux causes avec une bonne prévention, puis les soigner quand elles apparaissent.

Les hémorroïdes peuvent être internes ou externes. Pour éviter les crises chroniques, il faut savoir ce qui donne les hémorroïdes, et agir en prévention.

Prévenir les hémorroïdes en identifiant les causes de leurs apparitions

Chaque individu étant un être singulier, les causes responsables de l’apparition des hémorroïdes sont très nombreuses et propres à chacun.

Dans le suivi médical, une des clé pour préserver sa santé est d’avoir un avis médical sérieux. Le médecin va permettre de poser un diagnostic précis et d’identifier les causes. C’est une étape très importante dans le parcours de soin et cela d’autant plus en pleine crise d’hémorroïdaire.
Le diagnostic de fonde sur le recueil des signes et symptômes du patient : pesanteur au niveau de l’anus, démangeaison, irritation, saignement, parfois des douleurs au moment des selles. Ces symptômes peuvent être le révélateur d’une pathologie hémorroïdaire ou d’une autre maladie. Les saignements doivent toujours alerter.

C’est pour cela qu’un examen clinique est pratiqué qui viendra confirmer les symptômes hémorroïdaires.

En effet, la consultation va aussi permettre de déterminer le stade de la maladie hémorroïdaire. Dans certains cas de maladie avancée, un prolapsus hémorroïdaire survient : c’est la sortie, hors de l’anus, des hémorroïdes internes. Un traitement du prolapsus est la ligature. Cette chirurgie consiste à supprimer le « paquet » d’hémorroïdes.  Cette ablation chirurgicale s’appelle  l’hémorroïdectomie.
Chez le patient, le prolapsus et la thrombose (formation d’un caillot sanguin dans une veine de l’anus) font partie des complications.

Voici par exemple une somme de questions considérées comme gênantes, par une journaliste qui en a même fait un livre :

Pour autant, certains facteurs sont régulièrement accusés de favoriser la survenue des hémorroïdes. Les voici :

La constipation, la première cause responsable des hémorroïdes

La constipation va accroître les tensions au niveau du rectum et provoquer facilement la dilatation des veines du rectum et de l’anus. Avoir une vigilance pour éviter les états de constipation chroniques ne peut que diminuer la survenue des hémorroïdes.

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Prévenir l’apparition des hémorroïdes

La première prévention pour éviter la constipation commence par une bonne hydratation. Les patients doivent boire beaucoup d’eau, de manière continue, tout au long de la journée. L’eau de la source Hépar © est connue pour être une aide chez les personne constipée. Elle est légèrement laxative.

Mâcher des graines de lin, manger des pruneaux ou de la rhubarbe sont également des ressources alimentaires à ne pas négliger pour éviter la constipation et ses conséquences sur la maladie hémorroïdaire. Une alimentation riche en fibre permet d’améliorer le transit intestinal et faciliter l’évacuation des selles.

Par ailleurs, aux toilettes, lors de la défécation, il y a une technique qui consiste à adopter la bonne position qui reprend celle des toilettes turques. Cette position facilite l’évacuation des selles.

La grossesse et l’accouchement, des périodes à risque pour la maladie hémorroïdaire

La grossesse est une période à risque concernant les hémorroïdes, les varices vulvaires et l’insuffisance veineuse en général. Deux facteurs sont habituellement mis en cause :

  • Le pic d’hormones,
  • Le poids du bébé.

Pour plusieurs femmes enceintes, l’insuffisance d’activité physique sera également un des facteurs aggravants.

Il ne faut pas hésiter à parler de la maladie hémorroïdaire lors du suivi gynécologique de la grossesse avec le médecin-obstétricien ou la sage-femme. En revanche, l’automédication est à éviter durant toute la grossesse.

L’accouchement va également être un moment qui peut accroître le problème hémorroïdaire.

Un régime alimentaire déséquilibré est souvent présenté comme un facteur propice à l’apparition des hémorroïdes

Avoir un régime alimentaire déséquilibré, pauvre en fibres, est considéré comme créant un terrain favorisant la survenue de la maladie hémorroïdaire. Autrement dit, c’est une cause des hémorroïdes. Il est donc « facile » a priori de réduire les risques en agissant sur cette cause et de faciliter le transit en :

  • évitant une consommation d’alcool régulière,
  • Ayant une alimentation riche en épices ou en graisse,
  • Limitant sa (sur) consommation de café

Pour sa santé, une personne a tout à gagner à introduire une alimentation plus variée.
Diversifier son alimentation commence par : manger un fruit au petit déjeuner, une crudité au déjeuner, une soupe au dîner… et cela fait déjà 3 portions de légumes et de fruits dans l’alimentation.

Un diététicien peut accompagner les patients qui le souhaitent dans leur recherche de solutions pour leur santé, par l’alimentation.

Soigner les hémorroïdes : des solutions au traitement

Avant de vouloir soigner les hémorroïdes, il faut d’abord savoir si ces hémorroïdes en sont bien. Autrement dit, comme je l’ai déjà évoqué, il faut toujours avoir l’avis d’un médecin pour avoir un traitement fiable.

Si le médecin confirme que la gêne ou la douleur est bien liée à des hémorroïdes, sachez que ce n’est pas une fatalité et qu’il existe de nombreux moyens de les calmer.

Il y a les traitements hémorroïdaires classiques sont : la crème, suppositoire, antiinflammatoires, etc.

Il y a les approches complémentaires (veinotoniques naturels avec les plantes, hygiène de vie, etc.).

En dernier recours, il y a les opérations. Plusieurs techniques existent.

Pour les connaître, et surtout connaître les dernières avancées de la médecine sur ce sujet, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de votre médecin traitant, d’une gastro-entérologue, d’un proctologue ou d’une sage-femme si vous avez des hémorroïdes lors de la grossesse ou juste après l’accouchement.

Par ailleurs, sachez que certains établissements de soins ont mis en place un service d’urgences de proctologie. À Paris, c’est le cas de l’hôpital des Diaconesses dans le 12ème arrondissement. C’est très utile, notamment en cas de douleurs intenses dans la zone anale.

Avant de se déplacer, mieux vaut s’assurer de la pérennité de ce service en téléphonant avant dans ce service d’urgence.

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