cancer-moral-optimisme

Préserver le côté psychologique même avec une maladie grave 

Le diagnostic du cancer est une épreuve, personne ne peut le nier : les patients, les proches, la famille, les enfants, les amis.

J’ai toujours un peu de mal avec les personnes qui affirment que cette maladie :

aide à voir la vie autrement

Personnellement, je me serai bien passé de cette annonce terrible.

Pour autant, dans cette période difficile, il est important de garder son moral. Cela aide à vivre la maladie et ses effets.

En effet, la déprime voire la dépression sont régulièrement associées au contrecoup de l’annonce du diagnostic du cancer et/ou à la violence des traitements. C’est souvent le cas, mais sans être une fatalité.

Voici mes astuces, qui sont autant de pistes, qui peuvent vous aider à sortir la tête de l’eau.

Vous les retrouverez dans mon livre de référence pour les personnes malades et leur entourage Mieux vivre le cancer : La Bible. Mon livre rassemble plus de 500 pages de conseils pour mieux vivre les cancers et les traitements pour la personne malade et ses proches. Il est unique et aide tous les malades en répondant à un besoin réel.

Tout d’abord, en introduction, voici une vidéo que je trouve intéressante pour savoir comment faire pour garder le moral avec les soins des cancers. Ça n’a l’air de rien mais c’est assez essentiel pour la santé des patients :

Pour le patient, ne retenir que l’essentiel pour avoir le moral

Le cancer et ses traitements vont avoir de multiples conséquences pour la personne malade. Dans les hôpitaux, en France, il y a plusieurs accompagnements possibles.
Voici les conseils pour profiter de la vie malgré tout :

  • Allégez vos contraintes et ne retenez que ce qui est vraiment nécessaire : vous avez l’habitude de vous promener avec une voisine tous les soirs, de faire du bénévolat, de garder vos petits-enfants, … cela vous fait plaisir. C’est très bien, continuez si vous le pouvez mais si vous êtes trop fatigué, faîtes le tri, il faut vous reposer ;
  • Ayez des projets personnels qui vous plaisent : broderie, loisirs créatifs, album de familles, généalogie, site internet, jardinage, animation d’un club de lecture, … faîtes des choses compatibles avec votre rythme actuel et qui vous plaisent vraiment.
    En France, certains de ces ateliers sont même disponibles à l’hôpital. Au CHU de Caen, par exemple, il y a des séances d’atelier d’écriture et d’autobiographie ou de sophrologie ;
  • Essayez de chasser les idées noires et l’émotion du cancer : quand vous les sentez arriver, pensez rapidement à des choses positives pour les évacuer (moments familiaux heureux, vacances, découvertes plaisantes, …). Vous forcez ainsi votre esprit à ne pas se laisser envahir ;
  • Ne soyez pas déstabilisé par des réactions de votre entourage qui peuvent vous paraître inadaptées, voire agressives. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est un classique.
    Le malade d’un cancer doit non seulement faire face à un quotidien totalement bouleversé mais aussi gérer des comportements difficiles de personnes très  proches. Si vraiment cela devient trop compliqué, il faut vous protéger pour garder des forces. Essayez de vous rapprocher de groupes de paroles et de psychologues qui peuvent vous donner des techniques pour désamorcer les conflits ;
  • Sachez réagir de manière adaptée : si un soignant vous paraît avoir une attitude déshumanisée (piqûre dans une veine déjà très douloureuse, déformation des propos, malveillance, …), rapportez les faits à sa hiérarchie calmement (sans faire de scandale) mais fermement.
  • Il y a des lectures qui aident à trouver un certain apaisement. C’est le cas du livre Comment augmenter votre bonheur ?

Patient du cancer en traitement de chimiothérapie, concentrez-vous sur ce qui vous fait du bien pour préserver la psychologie et cultiver l’optimisme

Le soin psychologique pour le patient 

  • Sachez vous entourer, limitez les fréquentations avec des personnes chroniquement déprimées. Ce n’est pas le moment qu’elles vous contaminent.
    En revanche, reprenez contact avec des personnes sereines, attentives et positives ;
  • Rapprochez-vous de personnes apaisantes : c’est souvent le cas des religieux.
    Que vous soyez croyants ou non, il peut être bénéfique d’avoir une lecture spirituelle des événements que vous vivez… en choisissant bien sa « chapelle » ;
  • Utilisez les soins de support pour prévenir et apaiser les angoisses et l’anxiété du cancer,
  • Adoptez la « ronron-thérapie », à savoir, adopter un animal (chien/chat) en accord avec votre entourage qui devra prendre en charge une partie de la responsabilité que cela comporte.
    Que choisir Santé a édité un article en 2012 indiquant que les vibrations émises par le chat avec son ronronnement avait un effet apaisant sur l’organisme. Si vous êtes plutôt « chien » mais que vous ne souhaitez pas vous épuiser à éduquer un jeune chiot, pensez à adopter un chien « guide d’aveugle » réformé.
    Cela peut-être soit un chien qui était en fonction, mais qui ne peut plus exercer ou un chien qui a été formé mais qui ne correspond pas tout à fait aux exigences demandées pour être « chien guide ». Vous pouvez vous renseigner auprès de la Fédération des chiens guides d’aveugle et contacter des antennes locales. Il y a aussi, les refuges SPA et autres qui regorgent de chiens adultes et éduqués qui ne demandent qu’à être adoptés ;
  • Notez vos pensées du jour, ce que vous ressentez (bien ou mal) dans un petit cahier « psychologie » qui vous suivra partout. Cela créé une mise à distance bénéfique ;
  • Prenez soin de vous : sports adaptés, maquillage, diététique, petits plaisirs du quotidien vous aideront à ne pas être enfermé dans la maladie ;
  • Essayez de pratiquer une activité physique adaptée même pendant les traitement du cancer (vous trouverez plusieurs solutions à ce sujet dans mon guide pratique Mieux vivre le cancer : La Bible ) ;
  • Soyez tolérant avec vous-même, c’est normal d’avoir la sensation de perdre pied, de se sentir mal parfois. Vous n’êtes pas seul. Le personnel de l’hôpital, des associations de malades du cancer ou vos proches peuvent vous soutenir.

Pour aller plus loin sur les moyens de limiter les effets secondaires, vous trouverez dans mon livre  Mieux vivre le cancer : La Bible des fiches exclusives sur :

  • Pour les femmes : le concept du bandeau à mèches contre l’alopécie avec les schémas (alternative peu chère et très confortable à la perruque),
  • les moyens de bien suivre les acouphènes provoqués par les médicaments de chimio,
  • les clefs d’une sieste efficace pour lutter contre la fatigue,
  • Et plus de 500 pages de conseils pour Mieux vivre la chimiothérapie et les traitements contre le cancer au quotidien.

Mon livre est disponible en téléchargement immédiat sur ce site ou en format papier sur Amazon :



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