La santé est fragile. Certains événements de la vie le rappellent cruellement.
En effet, une fois que les symptômes et le diagnostic du cancer généralisé est posé, la personne malade doit affronter une nouvelle épreuve.
C’est difficile pour elle, mais également pour les proches, famille, et amis.
Dans ce contexte, il faut se souvenir qu’absolument personne ne peut savoir le moment réel de la fin de vie.
Les services de cancérologie ont tous des témoignages de personnes à qui il ne « restaient » que quelques mois à vivre et qui ont vécu des années.
Il faut essayer de vivre dans l’instant présent, autant que faire se peut.
Et consolider les liens d’affection qui vous unissent à le patient. Les faire vivre autrement.
Comment accompagner le patient dans les traitements possibles ?
Quand les traitements classiques des cancers ont échoué, il existe tout de même des choses à faire.
En effet, il y a deux axes.
La première recherche consiste à se renseigner sur les essais cliniques à intégrer. Ce type de traitement contient des facteurs de risque réels. Cependant, les essais cliniques peuvent aussi représenter une chance.
La deuxième recherche, consiste à se renseigner sur les soins palliatifs. Ce sont des services hospitaliers qui souffrent d’une mauvaise image.
Or, ces soins de médecine palliative ont pour objectif d’adoucir la vie des patients. Principalement, il y a des consultations pour réduire la douleur et diminuer les effets des cancers et des métastases. C’est très important pour préserver – autant que faire se peut – la qualité de vie.
Comme souvent, il faut trouver le médecin qui comprenne bien la situation médicale du patient et ses souhaits profonds.
Dans ce cadre, accompagner un ami ou un proche atteint du cancer dans ces recherches, peut être vraiment très appréciable et être une aide précieuse.
Accompagnement d’un proche malade d’un cancer généralisé en phase terminale
Savoir rester présent pour un proche qui doit affronter les conséquences ultimes de la maladie cancéreuse et la phase terminale est une chose très difficile.
Avoir une consultation de soutien avec un psychologue aguerri permet d’être mieux armé pour faire face. Il y en a souvent dans les services d’oncologie à l’hôpital. Il y en a aussi dans les associations de patients, comme la Ligue.
Par ailleurs, il faut savoir être présent, sans être intrusif. L’équilibre n’est pas facile à tenir, pour personne. Les conseils de ce professionnel pourront vous aider à faire face.
Dans cet accompagnement, les aidants ne doivent pas s’oublier. C’est un critère essentiel et indispensable pour tenir. Il faut essayer de manger correctement, s’accorder des pauses, veiller à avoir un sommeil récupérateur
Déléguer ce qui peut l’être et être présent pour l’essentiel est également important.
Pour rajouter de la vie aux jours, vous pouvez accompagner le patient à effectuer ses différentes activités et saisir les aides possibles.
Par ailleurs, la Ligue Contre le cancer a édité un fascicule à destination des proches aidant un malade en phase terminale du cancer. Il est bien fait et j’en conseille la lecture.
Si le patient souhaite que vous effectuiez certaines tâches (classiquement se renseigner sur les funérailles et les Pompes Funèbres) et que vous ne souhaitez pas le faire seul, ne le faites pas seul. Demander à un proche (famille, amis, voisins, parfois collègue) ou au patient lui-même s’il est en capacité physique et psychologique de le faire, de vous accompagner dans la démarche.
Pour information, le développement de la Société Canadienne du cancer présentant les signes sur la mort est proche ici.
Au niveau des Pompes Funèbres, aussi paradoxal que cela puisse paraître dans un moment comme celui-ci, certains se comportent de manière immonde. Avoir plusieurs devis est une sage précaution pour ne pas se « faire avoir » et retenir des professionnels de grande qualité.
Si vous habitez à Paris, le service funéraire municipal est souvent perçu par les familles comme très respectueux, fait honneur à la profession et à l’humanité toute entière.
ma fille de 47 ans a un cancer des poumons,ils ont decouvert des mtastases aux neuronnes et au bas de la colonne dites que puis je faire pour laider
Bonjour,
Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question, mais il y a tout de même de grands axes pour aider une personne malade du cancer :
– être présent et (essayer) de se rendre disponible,
– suppléer à l’intendance (courses, ménages, etc) ou organiser la délégation des tâches,
– s’adapter au quotidien pour pallier aux besoins de la personne malade autant que faire se peut.
Et bien sûr, faire attention à vous pour ne pas s’épuiser dans la relation d’aide.
Bien à vous,
Laetitia