Chers lecteurs,

 

Aujourd’hui, je vous propose une présentation d’une nouvelle association des victimes des traitements à base de 5 – Fluocouracile ayant un déficit en DPD.

 

Cette association vient de se constituer et gagne à être connue. Voici son communiqué de presse.

 

 

Feugerolles, juin 2017

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

ASSOCIATION FRANCOPHONE DE DÉFENSE DES VICTIMES DU 5-FU ET ANALOGUES PRÉSENTANT UN DÉFICIT EN DPD

L’association  francophone  de  défense  des  victimes  du  5 – FU  et  analogues présentant  un  déficit  en  DPD (AV5FU) vient  d’être  mise  sur  pied. Son objectif est  non  seulement  de  sensibiliser  les  personnes  atteintes  de  cancer, mais également d’informer  le  corps médical, le  grand public  et  les  décideurs politiques   de   l’importance   du   dépistage du déficit    enzymatique    en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD).

Rappelons  qu’en  France  seulement,  et  ce,  chaque  année,  plus  de  200 personnes  atteintes  d’un  cancer  meurent , non  pas  à  cause  de  leur  maladie, mais parce qu’on leur a prescrit un traitement de chimiothérapie contenant une molécule  nommée  le  5-FU  (5-Fluorouracile)  qui  s’est  révélée  toxique  pour elles, car ces dernières présentaient un déficit enzymatique: le déficit en DPD.

Or,  il  faut  noter  que  le  5-Fluorouracile  et  sa  prodrogue,  la  capécitabine  sont des molécules largement utilisées en cancérologie, puisqu’elles entrent dans le traitement  de  près  de  la  moitié  des  cancers:  colorectal,  œsophage,  estomac, seins  et  voies  aérodigestives  supérieures.

Traitements  contenant  du  5-FU: Capécitabine,  Xéloda,  Folfox,Fufol,  CDDP-5FU,  Lv5Fu2,  CMF,  Folfiri, FEC, XELERI, XELOX, CAPOX, …

En  fait,  8  personnes  sur  100  sont  partiellement  déficitaires  et  1  personne  sur 500 l’est totalement. Le déficit en DPD peut donc être partiel et entraîner des effets indésirables   graves

(hospitalisation  aux soins   intensifs,   perte   de sensibilité  aux  doigts,  pertes  de  conscience  plus  ou  moins  longues,  séquelles permanentes, etc.), tandis que celles qui ont un déficit total en meurent après des souffrances atroces. Pourtant, une simple prise de sang pré-thérapeutique pourrait éviter ces drames.

En  France,  le  coût  du  test  est  de  200  euros,  tandis  qu’au  Québec  (Canada) l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux a recommandé au  ministre  de  la  Santé  et  des  Services  sociaux  de  le  rendre  obligatoire.  En effet, l’implantation  du  test  devient  rentable  si  on

peut sauver  la  vie  d’une seule personne. Le problème en France est que tous les oncologues ne parlent pas  de ce  test avant  de  prescrire  une  chimiothérapie  et  que  leurs patients en décèdent.

Éventuellement,  l’AV5 FU pourrait  créer  un  réseau  d’avocats  et d’experts médicaux sensibilisés à ce grave problème afin d’aider les victimes ou encore les familles de victimes dans leurs démarches juridiques.

Pour  adhérer  à  l’association ou  pour  en  apprendre  davantage  sur  ce  déficit, vous pouvez consulter le site : http://www.association-victimes-5-fu.com

Alain Rivoire

Président AV5FU

Tél. : 04-77-56-83-50

contact@association-victimes-5-fu.com

Avant de partir, recevez gratuitement mes 7 conseils incontournables face au cancer
Avant de partir, recevez gratuitement mes 7 conseils incontournables face au cancer

Directement dans votre messagerie, une fois par jour, découvrez comment vous pouvez lutter contre les conséquences des traitements contre le cancer simplement.

Bravo ! Votre inscription est prise en compte