Accès aux crédits après une ALD

 

Quand on a eu le malheur d’avoir un cancer, ou une autre une maladie grave, l’Assurance Maladie, prend en charge 100 % des coûts conventionnés liés aux traitements. C’est bien, très bien même puisque cela permet à tous d’avoir accès aux soins. C’est un bel exemple de solidarité nationale rendu possible par les différentes cotisations payées par les salariés.

La prise en charge à 100 % est valable 5 ans, renouvelable. Depuis le décret du 19/01/2011 en application de l’article L 322 du code de la Sécurité Sociale, pour que cette prise en charge soit renouvelée, il faut que le traitement soit actif. Autrement dit, si vous n’avez pas de traitement en cours mais si vous êtes sous surveillance très étroite, il y a de fortes probabilités pour que le renouvellement de votre 100 % soit refusé.

En résumé, au niveau de l’Assurance Maladie, les délais de prise en charge à 100% sont restrictifs. C’est une logique compréhensible.

Quand on a eu le malheur d’avoir un cancer, ou une autre maladie grave, l’accès au prêt est compliqué. Comment compliqué ? Disons les choses : très difficile voire impossible. Là, on entre dans la catégorie des « personnes qui ont un risque aggravé de santé ». OK, « ont un risque aggravé », c’est du présent.

Quand on sort du délai de 5 ans de prise en charge de l’ALD par d’Assurance Maladie, les traitements ne sont plus actifs. L’Assurance Maladie ne nous considère plus comme malade. Or, les banques et assurances qui ne sont pas des philanthropes (ce n’est pas leur travail) procèdent a une extension du présent, c’est une condamnation à vie. Quand on a été en ALD, on le reste, pas au niveau de la Sécurité Sociale mais en terme d’accès aux prêts, donc au niveau des projets de vie. Les assurances et banques, appliquent un délai extensif, ou plutôt éternel.

Cherchez l’erreur :

– 5 ans de prise en charge par l’Assurance Maladie,

– Malade à vie pour les banque et assurance qui excluent de manière quasi-systématique tous les anciens (voire très anciens) malades. Et quand les prêts sont accordés, c’est avec force de surprimes.

De qui se moque-t-on ?

Quand les pouvoirs publics vont-ils contraindre les banques et assurances – qui ont été largement sauvées par les États en 2008  et donc les braves contribuables – à revoir leurs copies et à considérer les anciens malades comme de très bons clients  ? Un prêt ça rapporte, surtout aux banques.

A quand une réelle considération des malades présents et anciens pour une qualité de vie « normale » ? Puisque ce mot a été remis à la mode.

Ce décalage est totalement scandaleux.

La convention AERAS a permis de mettre sur la place publique ce problème, sans le résoudre.

C’est la double peine pour les malades, qui en ont pas déjà assez eu … des peines.

SCAN-DA-LEUX.

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