Il est estimé qu’une personne sur deux sera concernée par le cancer dans sa vie. Les maladies cancéreuses sont devenues la première cause de mortalité dans les pays industrialisés. L’explosion du nombre de cancers s’explique en partie par l’allongement de la durée de vie. Si cet élément ne peut pas être repoussé, il doit cependant être relativisé : il existe de très fortes disparités entre les pays et les types de cancer.
Ainsi comment expliquer cette explosion de cancers dans le monde ?
Les causes du cancer liées à un mode de vie particulier
Les médecins canadiens Richard BELIVEAU et Denis GINGRAS ont développé autour de leur travail une dimension de prévention.
L’idée est simple a priori : si c’est notre manière de vivre qui est favorable aux développements des cellules cancéreuses, il est possible d’agir sur cet environnement. Chez chaque individu, des cellules cancéreuses sont présentes, mais toutes ne se développent pas. Pour le faire, il leur faut un environnement favorable.
Et ce sont nos nouveaux modes de vie qui, selon les auteurs, peuvent faciliter leur multiplication et leur croissance.
Les facteurs qui favorisent le développement des cellules cancéreuses
Les éléments de notre mode de vie qui créent un environnement favorable au développement des tumeurs malignes sont :
- Le tabac : la cigarette, dont la composition a fait l’objet d’un travail acharné de la part de l’industrie du tabac pour accroitre la dépendance, est la première responsable de l’augmentation du nombre de cancers dans le monde et surtout les pays industrialisés,
- L’obésité : conséquence d’une nutrition déséquilibrée, d’un mode de vie sédentaire, être en surpoids accroit les risques d’être malade d’un cancer,
- La viande rouge : l’abondance de cette denrée (autrefois rare et chère), devenue de piètre qualité par l’industrialisation de l’élevage, a favorisé le déséquilibre de notre alimentation en la rendant « pro » cancer,
- L’alcool,
- Les produits salés, fumés et la charcuterie,
- Les suppléments alimentaires dont beaucoup de voix disent qu’au mieux, ils sont inefficaces, au pire, ils accroissent les risques de cancer (à l’exception de la vitamine D).
Le soja est présenté comme un aliment « anti cancer »… malgré tout, d’autres voix tendent à dire que pour certains cancer, cette vérité n’est pas absolue.
Mettre en place en vigilance au quotidien pour diminuer le risque de cancer
Le cancer concerne tout le monde.
Mais évidemment quand on a été touché personnellement par cette maladie, l’envie d’exercer une vigilance est plus accrue.
Si tout le livre La méthode anti cancer est destiné à prévenir le développement des tumeurs malignes pour tout le monde, le dernier chapitre est spécialement consacré aux personnes qui ont déjà eu à affronter le cancer dans leur vie.
Tous les éléments exposés dans le livre sont repris et précisés pour les anciens malades et leur intérêt particulier à adopter de mesures simples (l’arrêt du tabac est sans doute la plus difficile).
Faire de la marche rapide, manger des crucifères (chou, brocolis, chou-fleur, …), boire du thé vert japonais, … ce n’est pas très compliqué. Mais cela demande une attention spécifique à notre quotidien, à nous-mêmes, pour modifier nos habitudes.
Les malades (actuels ou anciens) n’ont pas grand-chose à perdre s’ils veulent appliquer ces principes anti cancer.
Seule réserve pour ce livre : il est dommage que les études utilisées pour ce livre soient toutes répertoriées à la fin et non citées en bas de page… l’accès facile aux références permet d’accroitre l’impression de sérieux du livre à la lecture.
Découvrez d’autres livres sur le cancer.
Bonjour,
J’apprécie énormément de le livre des docteurs Béliveau-Gingras. C’est une véritable mine d’or pour une personne comme moi touchée par un cancer du sein métastasé. Juste un petit bémol, on ne parle pas des produits laitiers. Et personnellement, je m’interroge sur les produits laitiers : du calcium que l’on n’assimile pas et qui va se nicher dans le sein pour la femme ou dans la prostate pour l’homme ou dans les articulations et des facteurs de croissance de la vache… sachant qu’ils sont extrêmement actifs dans un cancer hormono-dépendant. Alors que mon oncologue m’a mise en garde contre le soja… rien dit sur les produits laitiers. Je m’interroge. Pouvez-vous me donner votre point de vue…
Cordialement,
Bonjour Eliane,
Dans ce livre des docteurs Béliveau et Gingras, il est justement fait mention des produits laitiers et des possibles conséquences pour les malades du cancer.
Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à le lire.
Bien cdt
bonjour,
j’ai subis une opération en juillet 2013 j’avais 90 kg pourquoi après l’opération et au jour actuel j’ai toujours mes 90 kg je suis encore sous avastin encore 3 mois, comment faire pour perdre du poids, je suis beaucoup éssouflé. salutations. lysiane
Bonjour,
Aviez vous votre poids actuel avant les traitements ? Où a-t-il évolué pendants les traitements contre le cancer ?
Si vous êtes sous Avastin, mieux vaut poser la question directement à votre oncologue. Parfois les traitements contre le cancer provoque une variation de poids sensible.
Il existe parfois, au sein des établissements hospitaliers, des consultations diététiques qui peuvent être très bénéfiques.
Après, sans contre-indication médicale particulières, les conseils sont classiquement : essayer d’avoir une activité sportive même très modérée, essayez de respecter les 3 repas et évitez les sucreries, etc.
Bien à vous
Bonjour Lysiane,
Le cancer ne fait pas spécialement maigrir. Après mon opération (ablation des 2 seins), je n’avais pas perdu de poids. Le traitement de chimiothérapie ne m’a pas fait spécialement maigrir (taxol + avastin). C’est mon changement d’alimentation qui m’a fait maigrir. Et le fait que j’avais tellement de mal à digérer le cancer, que cela m’avait coupé l’appétit.
Cordialement,