Les varices sont une déformation des veines.

Dans le corps humain, le rôle des veines est de propulser le sang vers le cœur.

Parfois, cette belle machine qu’est le système vasculaire se grippe. Les valvules des veines laissent passer un reflux veineux. Le sang stagne dans les veines. C’est la stase veineuse. Le volume de sang provoque la dilatation des veines qui gonflent et deviennent sinueuses.

Les varices sont fréquemment présentes sur les jambes.

Voici un schéma représentant une veine saine et une varice :

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Schéma de la formation d’une varice vulvaire

Les varices vulvaires se propagent au niveau de la zone du périnée. Elles sont fréquemment liées à la grossesse, mais peuvent également apparaître spontanément, tout comme les varices testiculaires chez l’homme. Elles peuvent être accompagnées d’hémorroïdes.

Parfois très gênantes, les varices vulvaires sont le plus souvent sans gravité. Pour autant, il est toujours nécessaire de les intégrer à un suivi médical relatif à une insuffisance veineuse chronique.

Comment se fait l’examen des varices vulvaires ?

Certaines patientes ressentent une pesanteur, des démangeaisons et des brûlures au niveau de la vulve et du « bas-ventre » qui les poussent à aller voir leur médecin. D’autres ne ressentent pas de désagréments particuliers.

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Comment soigner des varices vulvaires ?

Dans tous les cas, le médecin va procéder à un examen clinique qui va permettre de l’orienter vers un diagnostic de varices vulvaires.

L’examen des varices vulvaires se fait d’abord debout, puis couché.

Le médecin va principalement vérifier s’il n’y a pas d’asymétrie ou de point douloureux. Il pourra demander un avis complémentaire à un médecin vasculaire et un écho-doppler. C’est notamment le cas si les varices vulvaires sont présentes dans le premier trimestre de la grossesse.

L’écho-doppler est également nécessaire si une asymétrie est constatée lors de l’observation clinique. Cet examen est indispensable en cas de diagnostic de thrombose veineuse (phlébite).

 

Les varices vulvaires font partie des varices périnéales. Elles ne sont pas le seul désagrément des femmes dans cette partie de leur intimité. Voici une présentation des problèmes situés au niveau de la vulve du Docteur Solano, sexologue :

 

Les complications des varices vulvaires

Comme toutes les varices, les varices vulvaires et la stase veineuse peuvent générer une thrombose veineuse. Un caillot de sang se forme dans les veines et va migrer vers le cœur.

 

De plus, pour les femmes enceintes, la principale complication est l’hémorragie variqueuse lors de l’accouchement. Dans ce cas, la varice se rompt et provoque une hémorragie. Pour limiter les risques de complications des varices vulvaires est de faire une césarienne.

 

Varice vulvaire : comment se passe le traitement ?

Surtout pendant la grossesse, et même en cas de varice vulvaire qui reste un sujet difficile à aborder, car tabou, il est important d’éviter l’automédication.

Le traitement des veines malades au niveau de la vulve et du périnée se fait essentiellement par veinotoniques comme le Daflon ®. C’est le même traitement en cas de crise hémorroïdaire.

Si des varices sont constatées sur les jambes, et dans les cas où il n’y a pas de contre-indications, le port des bas de contention est fréquemment conseillé. Ils ont mauvaise réputation, mais sont des dispositifs très utiles pour préserver la santé des jambes. Avec Ma méthode infaillible pour la contention idéale au meilleur prix (disponible sur Amazon), vous aurez tous les conseils indispensables et méconnus pour ne pas vous tromper dans votre achat.

Pour traiter des varices vulvaires, les médecins pourront vous recommander la sclérothérapie ou une opération des varices.

 

Traitement naturel des varices vulvaires : les astuces et remèdes de grand-mère

Outre l’allopathie classique, vous pouvez mettre en place des astuces naturelles pour vous débarrasser des varices vulvaires.

Ces remèdes ne se substitueront jamais à l’avis d’un médecin diplômé, mais peuvent être bien utiles.

Ainsi, après la douche : passez un jet d’eau froide sur vos jambes, les varices vulvaires, le bassin. Ce petit geste provoque une vasoconstriction et dynamise le retour veineux.

Dans la journée : posez des compresses froides (type cold-hot) enrobées d’un linge fin pour soulager la zone. Les pains de glace font aussi bien l’affaire.

En cure : prendre de la phytothérapie avec des plantes veinotoniques / phlébotoniques (type hamamélis, vigne rouge, intrait de marron d’Inde).

S’inspirer des conseils de l’infirmière suisse, Anne LOPEZ, sur les hémorroïdes.

Massez-vous le périnée : l’entreprise WELEDA propose une huile spécialement développée pour cela (il peut y avoir d’autres marques).

 

Varices vulvaires et homéopathie

Le remède homéopathique contre les varices vulvaires est principalement : l’Hamamelis virginia.

Cependant, la philosophie de base de l’homéopathie est la prise en compte du terrain de la patiente, pour adapter son traitement homéopathique à son organisme.

Ainsi, rien ne remplacera jamais une consultation chez un médecin homéopathe attentif et bienveillant sur les maux que vous ressentez au quotidien.

 

L’épilation des varices vulvaires

L’épilation consiste à retirer les poils sur une partie de la peau.

Par ce geste, l’épilation peut fragiliser la peau. Or, en cas de varice, la peau est déjà très fragile.

Ainsi, épiler une varice est très délicat, cela d’autant plus quand la varice est située sur la vulve.

Le niveau de risque est corrélé au stade de développement de la varice vulvaire. Ainsi, avant, de se lancer dans une épilation d’une varice vulvaire, il vaut mieux demander un avis médical auprès d’un gynécologue.

Par ailleurs et pour information, la mode des « pubis » épilés vient de la diffusion des films pornographiques. Dans ces films, les actrices devaient s’épiler pour permettre une meilleure « vision » de la scène filmée. Ainsi, procéder à une épilation de la varice vulvaire n’est pas forcément une priorité absolue. Mieux vaut peut-être attendre que la situation se rétablisse.

 

La grossesse et varice vulvaire : un contexte hormonal qui favorise l’apparition des varices au niveau de la vulve

Les varices vulvaires, comme les hémorroïdes, font partie des maux de la grossesse. Il est estimé que 10 % des femmes enceintes sont concernées le plus souvent à partir du second trimestre de la grossesse. Le risque augmente avec le nombre de grossesse.

Les varices vulvaires sont principalement liées au pic d’hormones chez la femme durant la grossesse et au poids du bébé.

Pendant la grossesse, les varices vulvaires sont le plus souvent sans douleur. Elles entraînent un simple désagrément. Pour autant, même si les thromboses (phlébites) sont très rares à ce niveau-là, il est important de signaler leur présence au gynécologue ou à la sage-femme qui suit la grossesse.

Les varices vulvaires pendant la grossesse disparaissent le plus souvent un à deux mois après l’accouchement.

Si ce n’est pas le cas, il est utile de refaire le point sur la situation avec son médecin.

 

 

Crédits photo de l’article sur les varices vulvaires : © Piotr Marcinski – Fotolia.com