Le cancer des glandes salivaires est rare et représente moins de 5 % des tumeurs malignes de la tête et du cou chez l’Homme. Environ 1 personne sur 1 million est touchée.

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Qu’est-ce que le cancer des glandes salivaires ?

Les glandes salivaires principales existent par paires. Elles désignent :

  • La parotide présente devant les oreilles,
  • La sub-mandibulaire ou sous-maxillaire situées sous la langue, derrière la mâchoire inférieure,
  • La sublinguale, dans la cuvette de la langue.

Les glandes salivaires accessoires sont réparties au niveau du palais, de la base de langue, du larynx, des sinus, etc.

Ainsi, le cancer de la parotide fait partie des cancers des glandes salivaires.

Tout d’abord, posons le contexte ensemble :

À quoi servent les glandes salivaires ?

Les glandes salivaires ont pour fonction de produire de la salive qui permet le processus de digestion.

La salive est un liquide biologique composée d’eau, de sels minéraux et de protéines notamment. Elles protègent également la bouche et la gorge des infections.

Outre leur participation au processus de digestion, elles permettent également une diction aisée en lubrifiant la bouche.

 

Quels sont les différents types de tumeurs des glandes salivaires et les causes de ce cancer ?

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Les tumeurs des glandes salivaires

La différence entre une tumeur maligne ou bénigne est que la première est en capacité de former des métastases. La seconde ne peut pas se propager dans le corps, à distance de son site initial. Le caractère « bénin » d’une tumeur ne veut pas forcément dire « anodin ». Certaines tumeurs bénignes sont agressives, même si cela reste rare.

Comme toutes les tumeurs, la masse tumorale d’une glande salivaire peut être bénigne. C’est notamment le cas avec des tumeurs du type :

  • adénome pléomorphe,
  • cystadénolymphome aussi appelé tumeur de Warthin,
  • adénome monomorphe,
  • adénome basocellulaire.

Si elles sont malignes, autrement dit, si elles ont la capacité de faire des métastases, ce sont :

  • Des carcinomes mucoépidermoïdes,
  • Des carcinomes adénoïdes kystiques ou cylindromes ;
  • Des adénocarcinomes ;
  • Des carcinomes à cellules acineuses ;
  • Des lymphomes ;

 

Les causes du cancer des glandes salivaires et symptômes

© tomispin - Fotolia.com - cancer-glande-salivaire

Les traitements du cancer des glandes salivaires

Les causes des pathologies cancéreuses restent aujourd’hui bien mystérieuses. Pourtant, il existe des facteurs de risque qui augmentent la probabilité d’avoir une tumeur maligne d’une glande salivaire. Il ne s’agit en aucun cas d’un déterminisme médical.

Les facteurs qui augmentent les risques d’avoir un cancer des glandes productrices de salive sont :

  • Les radiations: notamment d’avoir suivi une radiothérapie de la tête et du cou.

Et potentiellement (sans que cela n’ait été clairement démontré) :

  • La consommation régulière d’alcool,
  • Une exposition professionnelle : notamment une exposition aux fibres d’amiante

 

Symptômes d’un cancer des glandes productrices de salive

En présence d’un cancer des glandes salivaires, les patients ressentent souvent un ou plusieurs de ces signes :

  • Une gêne, une masse sur le visage ou sur le cou,
  • Des difficultés lors de la déglutition,
  • Des picotements sur le visage, une tension ou des engourdissements,
  • Une paralysie faciale,
  • Une douleur sur le visage,
  • ….

Ces éléments les poussent à avoir un avis médical. Il est important de donner le maximum d’éléments à son médecin pour qu’il puisse avoir les éclairages suffisants et demander des examens complémentaires.

 

Diagnostic de la tumeur maligne des glandes salivaires : Quel est le dépistage ?

Le dépistage d’un cancer ORL et plus spécifiquement d’une tumeur maligne d’une glande salivaire se fait de différentes manières souvent complémentaires.

Après un examen clinique (palpation pour chercher une masse) et un échange pour être informé des symptômes, un médecin pourra demander des examens pour confirmer ou infirmer le diagnostic de tumeur maligne des glandes salivaires :

  • Scanner (tomodensitométrie),
  • I.R.M. des glandes salivaires ainsi que de la tête et du cou,
  • Échographie,
  • Scintigraphie osseuse,
  • Radiographie pulmonaire,
  • Panoramique dentaire (de moins en moins utilisée et remplacée par l’I.R.M. et le scanner)
  • Analyses de sang complètes avec dosage des marqueurs tumoraux

En fonction des résultats obtenus, une biopsie pourra être effectuée. La biopsie permet de prélever des tissus pour les étudier au microscope, déterminer leur nature (cancéreuse ou pas) et identifier précisément la nature de la tumeur. Elle est indispensable au diagnostic.

 

Les traitements de la tumeur d’une glande salivaire

Il existe plusieurs types de traitements pour combattre le cancer des glandes salivaires :

Chacune de ces thérapies peut être utilisée seule ou de manière combinée. Cela dépend du protocole de soins fixés par la RCP.

Ces thérapies contre les tumeurs d’une glande salivaire sont déterminées en fonction de la nature de la tumeur, de sa localisation, ses caractéristiques (son grade, son stade), de l’état général du patient.

Tous les traitements ont des effets secondaires. Ceux destinés à combattre le cancer peuvent être particulièrement lourds. Sachez pourtant qu’ils ne sont pas une fatalité. Il existe des solutions efficaces pour les diminuer. Je les partage avec vous dans mon guide complet et unique  Mieux vivre le cancer : La Bible, sur Amazon.

 

Qui décide du traitement contre le cancer des glandes productrices de salive ?

C’est une commission pluridisciplinaire (RCP) qui va établir le programme de soins du patient. Elle regroupe des spécialistes de domaines complémentaires :

  • des oncologues,
  • des radiologues,
  • Parfois des radiothérapeutes,
  • des chirurgiens,
  • des pharmaciens hospitaliers,
  • et parfois des informaticiens (décodage du génome des tumeurs).

C’est cette commission pluridisciplinaire qui va proposer le traitement au patient.

Cancer et traitement : attention au risque de thrombose veineuse

Les patients suivant un traitement contre le cancer sont des sujets à risque concernant la thrombose veineuse, et sa complication majeure : l’embolie pulmonaire. Si vous êtes concernée, parlez à votre médecin de vos possibilités pour réduire ce risque (prise d’anticoagulants type héparine, port de bas de contention, etc.).

Une partie entière de mon livre Mieux vivre le cancer : La Bible  est consacrée à la réduction de ce risque.

 

License photo de l’article de présentation sur  cancer glande salivaire : © zea_lenanet – Fotolia.com

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