La névralgie du trijumeau… ou une chronique sans fin pour beaucoup de patients, dont je fais malheureusement partie du « club des malades ».

Cette histoire cela fait plus de 5 ans que je me la trimbale.

Je crois avoir fait le tour complet de toutes les médecines allopathiques ou complémentaires et elle m’embête toujours. Si vous aussi vous avez été – ou êtes – confronté à ce type de douleur provoquées par des névralgies, n’hésitez pas à me laisser un commentaire en fin d’article, surtout si vous avez des solutions à partager.

Il paraît qu’il existe des solutions réelles… j’en ai testées beaucoup… sans grand succès

nevralgie-trijumeau

Témoignage sur une névralgie du trijumeau, sommaire :

Douleur au visage : un des symptômes de la névralgie du trijumeau

Et tout a commencé par une suspicion d’otite.

Nous sommes en août 2015, et je suis en cure thermale pour phlébologie. La cure est devenue vraiment nécessaire après le curage lombo-aortique qui a eu lieu à la fin du protocole B.E.P. pour lutter contre une tumeur germinale.

trijumeau

Trijumeau et mal à l’oreille comme une otite

Je ne peux pas dire que l’établissement où j’étais à Saint-Paul-Lès-Dax fait partie de mes meilleurs souvenirs. Il était un établissement soi-disant haut de gamme, mais j’avais franchement l’impression qu’à l’hôtel, la satisfaction des clients était totalement secondaire. La priorité était de leur soutirer un maximum d’euros. Enfin, bref, globalement, cela s’est tout de même passé correctement, même si je n’y retournerai pas de sitôt.

À la fin de la troisième semaine de cure, je ressens une légère douleur au niveau de la base de l’oreille, juste sous le zygomatique droit. Je vais voir le médecin thermal qui regarde à l’intérieur, me dit d’un air savant

« je ne sais pas ce que vous avez »

et me prescrit des anti-inflammatoires locaux.

Le mal se répand au niveau de la joue

Puis très vite, non seulement la douleur ne s’en va pas, mais elle irradie peu à peu la joue et la langue. En rentrant à Paris, j’ai la nette sensation d’avoir des lancements dans la partie droite de la langue, voire de ressentir comme des petites aiguilles qui la transpercent.

Je file à la Maison de santé de garde proche de chez moi et un médecin regarde dans mon oreille m’affirme voir une otite et me prescrit des antibiotiques oraux.

La douleur faciale ne cesse pas et s’amplifie

nevralgie_trijumeau

Un mal à l’oreille puis à la joue qui sera, en fait, une inflammation du trijumeau

Et ces derniers n’ont aucun effet.

Pourtant, je suis à la lettre la prise de médicaments de la prescription liée au diagnostic d’otite.

À la fin d’une journée de travail, n’en pouvant plus, je me rends au seul service des urgences ORL de Paris à l’Hôpital de Lariboisière. Coup de chance, j’arrive entre-deux rushs et n’attends que 40 minutes.

L’interne ne voit pas grand-chose dans l’oreille et me prescrit des antibiotiques locaux.

Lesquels ne font rien du tout.

Douleur faciale ? Allez faire un bilan dentaire !

Les douleurs s’intensifient, me réveillent la nuit, m’empêchent de dormir. Une collègue qui me voit dans cet état me dit avec un air compatissant :

« Peut-être que ça vient des dents… tu as fait un bilan dentaire ? »

Et me voilà en train de harceler mon stomatologue pour avoir une consultation, en vain.

Je cours aux urgences dentaires de la Salpêtrière. L’apprentie dentiste ne voit rien d’anormal à l’examen, la panoramique dentaire ne révèle rien. Elle me renvoie vers un de ses professeurs « très bons » et me prescrit des antidouleurs de classe deux. Le premier rendez-vous disponible est dans trois semaines, je prends ! Surtout que la zone du côté droit du visage est douloureuse et est devenue comme anesthésiée.

Je reverrai ce professionnel trois semaines plus tard, ce qui ne donnera rien. Cette voie « dents- symptômes douloureux » était une impasse.

Le retour chez un généraliste pour une douleur faciale épouvantable

Mais 3 semaines, c’est long et surtout, je n’ai pas l’impression que le problème vient des dents. Je retourne voir une généraliste près de chez moi. Ce n’est pas mon médecin traitant, mais je lui fais confiance.

Me revoici en train d’expliquer mon problème. Elle m’écoute, concentrée et me dit :

« Ça pourrait bien venir du trijumeau »

Trijumeaux ? Je n’en ai jamais entendu parler. Pour en avoir le cœur net et avoir un diagnostic précis, elle me prescrit une IRM.

Voici un dessin qui représente ce fameux nerf, dont j’aurais préféré ne jamais entendre parler. Schéma du trajet du trijumeau :

nevralgie-trijumeaux

Anatomie du nerf trijumeau

Les 3 branches du trijumeaux et les conséquences de la névrite.

Le nerf trijumeau peut se coincer, ce qui provoque une paralysie faciale et des crises parfois terribles. Voici les explications de l’émission Allo Docteur :

Crises du trijumeau et IRM pour rien 

Me voici de retour chez moi, téléphone à la main, en train d’appeler tous les centres de radiologie pour avoir un examen d’Imagerie par Résonance Magnétique  le plus vite possible. Et… c’est la galère… il n’y a rien de chez rien avant 2/3 semaines.

Après avoir appelé un nombre incalculable d’établissements, je finis par avoir un rendez-vous dans une heure : ils viennent d’avoir un désistement. Je file au lieu de rendez-vous dans le 15ème arrondissement de Paris, passe l’examen. Le radiologue, manifestement un remplaçant, m’affirme qu’il ne voit rien d’anormal au niveau du trijumeau. RAS de ce côté-là.

La douleur n’est pas liée au nerf trijumeau ? Je recherche des solutions vers les techniques d’ostéopathie

Bon, comme beaucoup de patients, j’ai la nette impression de tourner en rond du côté des médecins.

Je pars à la recherche de solutions alternatives et m’en vais donc chercher des solutions du côté de l’ostéopathie. Mais attention, je ne veux pas que l’on me fasse « craquer », c’est trop violent. Une collègue me conseille son ostéo, qui ne fait pas « craquer », et qui lui a fait passer ses crises de migraine.

La découverte de l’ostéopathie biodynamique, une technique de manipulation pour soigner les douleurs faciales

Je prends donc rendez-vous chez ce praticien, près de République.

Chez lui, pas besoin de se déshabiller… il faut simplement enlever ses chaussures. Bon, il doit savoir ce qu’il fait et je ne suis pas contrariante, j’ai juste besoin d’être soulagée.

Il place ses mains au niveau de mes chevilles, puis en haut de mon bassin, pour arriver à la tête. Personnellement, je ne ressens pas grand-chose. Pas de pression, rien du tout. Au bout de 30 minutes, la séance est terminée.

Je l’interroge un peu sur sa discipline et il me dit qu’il travaille sur les fluides du corps. Il aimerait me revoir dans une semaine.

Prix de la séance : 80 €

Je le revois deux fois de plus, mais je ne vois aucune amélioration sur ma douleur à la joue. Je passe donc à un autre praticien. Avec le recul… je trouve vraiment étrange que ce praticien qui « pose » la pulpe de ses doigts sur différent point d’un patient ait réussi à soulager qui que ce soit. Mais bref, si ma collègue n’a plus de migraine suite à son intervention… je la crois.

L’ostéopathe bioénergéticien pour le soulagement des douleurs qui vont de la tempe à la mâchoire

Une voisine, que je croise par hasard, me dit qu’elle avait eu aussi une névralgie du trijumeau liée à la prise d’un médicament et qu’un ostéopathe l’avait grandement soulagée. Il est situé à Paris 12ème, je prends rendez-vous.

L’homme est plutôt jeune et sympathique. Lui ne travaille pas sur les fluides, mais sur l’énergie.

Pourquoi pas… j’ai mal… je veux trouver une solution… qu’importe les techniques.

La séance se passe pas trop mal, il fait des mouvements synchronisés pour « libérer les blocages ». Je laisse faire… encore une fois, je ne suis pas contrariante et il doit savoir ce qu’il fait.

Sauf qu’à la fin de la séance, il passe en appuyant fortement sa main du côté gauche de mon visage vers le côté droit et m’écrabouille le nez et la zone douloureuse. Un psychopathe.

Je paye et m’enfuis.

Prix de la séance : 70 €.

Comment l’ostéopathie Niromathé peut-elle soigner tous types de maux ?

L’ostéopathie version « Niromathé » active des points en faisant une pression. En écumant les forums internet, je l’ai retrouvée plusieurs fois citée en bien pour réduire des maux très différents :

  • Douleurs au dos persistantes,
  • Pipi au lit chez l’enfant,
  • Migraines,
  • Et autres.

Sur le site internet qui explique la méthode, je trouve un patricien proche de chez moi.

Rendez-vous est pris.

Le patricien fait des points de pression avec des mouvements en virgule sur tout le corps. Après la séance, j’ai un coup de fatigue gigantesque.

J’attends quelques jours, mais il n’y a pas d’évolution sur la douleur à la joue.

Je lui téléphone pour savoir ce qu’il en pense et me dit de revenir une deuxième fois. Si ça ne fait toujours rien, c’est que sa méthode ne fonctionne pas pour moi.

J’y retourne, il n’y a toujours pas d’évolution positive sur la douleur faciale.

C’était encore une fois une impasse pour soulager l’inflammation de ce nerf trijumeau droit.

Prix de la séance : 70 €

IRM et névralgie du trijumeau pour quelque-chose

Quand un radiologue ne sait pas lire les clichés…

Bon, cela fait maintenant plusieurs mois que je cours d’un praticien à l’autre sans trouver de solution.

J’ai toujours très mal et « dors » avec une bouillotte sur la joue pour me soulager. J’ai testé des cataplasmes d’argile, sans succès. Ma vie quotidienne est fortement impactée par cet état. Mon médecin traitant me conseille, malgré le compte rendu de l’IRM du trijumeau, de consulter un neurologue.

Ce que je fais.

Ce médecin me reçoit très gentiment, je refais l’historique de la situation et lui donne les différents examens passés. Il regarde les clichés de l’Imagerie et me dit

« moi je vois une inflammation du trijumeau droit. Je vais en parler à mes collègues et reviens vers vous ».

Après une semaine, il me téléphone pour me dire qu’il y a bien une névralgie du trijumeau droit et que c’est assez clair sur l’IRM.

Le radiologue initial devait regarder son smartphone au lieu d’étudier mes clichés… bravo le professionnalisme.

Pour ce neurologue, les névralgies du trijumeau sont assez rares et disparaissent spontanément. Il me donne un traitement qui soigne les symptômes et me propose de faire le point dans 1 mois. Ce sont des médicaments prescrits pour le traitement de l’épilepsie : le Lyric**.

Je ne les prends pas, je n’ai pas d’épilepsie. Tous les médicaments ont des effets secondaires et je n’ai pas envie d’en rajouter sur un état de santé fragile.

Acupuncture et traitement du trijumeau :

une aide pour guérir une névralgie ?

Dans ma recherche de solutions et traitement de la névralgie du trijumeau droit, je me tourne vers l’acuponcture. Le Docteur Kespi est une référence en la matière et, si lui ne pratique pratiquement plus, il met sur son site un annuaire avec ses élèves.

Je retiens un de ces médecins.

La première séance est magique. J’ai très mal, ne dors presque plus et suis très affectée.

5 minutes après avoir posé ses aiguilles, je dors profondément sur la table d’auscultation de son cabinet. Un miracle !

Vont suivre 3 autres séances pour lesquelles je ne constaterai plus d’évolution.

Je choisis un autre médecin acuponcteur plus proche de chez moi. Au bout de trois séances, je ne constate pas d’amélioration. Là également, c’était une impasse.

Pourtant, sur les forums internet, beaucoup de personnes disent avoir été grandement soulagées d’une douleur aux trijumeaux par l’ acupuncture quasiment immédiatement. Dommage, ce ne sera vraisemblablement pas mon cas.

trijumeau_acuponcture

Traitement de la névralgie par l’acupuncture

Bien plus tard, je suis allée voir un médecin chinois (pas de diplôme français) qui a pratiqué plus de 15 séances d’acupuncture (que j’avais payées par avance) et qui semblait sûr de son action.

Action qui n’a eu strictement aucun résultat si ce n’est de m’avoir fait perdre mon temps et mon argent.

Soigner le trijumeau : un magnétiseur pour le traitement d’une névralgie ?

Tout ce qui relève du magnétisme… c’est flou.

Tout le monde peut se dire magnétiseur. Et, bien-sûr, il y a beaucoup d’escrocs dans ce domaine. Mais, cela fait des semaines que je souffre, que je me recroqueville sur moi-même et que ne fais que le strict minimum au quotidien.

Puisque je me renseigne sur les moyens de soulager des névralgies, je vois ça et là des mentions liées au « magnétisme ». Et comme je ne suis plus à ça près, je suis prête à essayer, mais ne veux pas me faire avoir.

Alors, je cherche pendant des heures les cordonnées d’un magnétiseur. Je finis par tomber sur d’anciens numéros du magazine d’Inexploré qui en citent quelques-uns.

Je me renseigne sur chacun d’eux et en choisis un qui exerce dans le 14ème à Paris. Les créneaux disponibles sont peu nombreux et le prochain aura lieu trois semaines plus tard.

Névralgie et magnétiseur

La consultation chez un magnétiseur pour en finir avec les douleurs au visage… est peut-être farfelu ?

En prenant rendez-vous il est fait mention des rendez-vous de « médiumnité, « de « voyance », de « dialogue avec les morts »… univers dont je ne connais absolument rien. Et ne veux pas trop connaître d’ailleurs.

Je dois bien dire que l’entretien avec ce magnétiseur a été étonnant, voire bouleversant.

Lors de notre échange, il a évoqué des choses, qu’il ne pouvait en aucun cas connaître et encore moins deviner.

Je suis sortie de son cabinet complètement déconcertée.

Ce magnétiseur ne touche pas la personne qui vient le voir. Il place ses mains à distance et parfois souffle dessus.

Peu de temps après, la douleur n’avait pas disparu, l’anesthésie de la joue et de la langue était toujours présente, mais j’ai repris une vie à peu près normale ce qui est déjà beaucoup. Je suis retournée le voir une deuxième fois pour espérer faire passer complètement la douleur, mais cette fois, je n’ai vu aucune différence.

Ce professionnel intervient aussi dans le livre de Stéphane ALLIX Le test : Une expérience inouïe, la preuve de l’après-vie ? que j’ai lu peu après. C’est vrai que tout cela est assez intrigant.

Prix de la séance : 70 €

Inflammation persistante des trijumeaux… et la ponction lombaire

Un mois après le rendez-vous avec le neurologue, la douleur s’était bien atténuée, mais était toujours présente.

Le neurologue m’indique donc qu’il devient nécessaire de faire des explorations plus poussées qui vont nécessiter une hospitalisation.

Début janvier, je suis donc hospitalisée pour 3 jours pour faire une batterie d’examens, dont une ponction lombaire.

L’interne et l’externe sont vraiment très professionnels, les infirmières font ce qu’elles peuvent, mais les aides-soignantes sont infectes. Un exemple parmi tant d’autres : à six heures du matin, elles allument en grand toutes les lumières de la chambre (toutes des chambres doubles), car il faut qu’elles « travaillent ». Accessoirement, il y a aussi des patients dans ces chambres qui souffrent, notamment de maux de tête, et qui ne vont pas être soulagés par ce type de pratiques bien au contraire. C’est de la maltraitance, tout simplement.

Malgré quelques accrocs avec notamment les aides-soignantes, l’hospitalisation ne se passe pas trop mal.

La ponction lombaire s’est bien déroulée. Je retourne chez moi, très contente de quitter ce service de neurologie.

Le syndrome post-ponction lombaire en plus de la névralgie

De retour chez moi, je peux me reposer. J’ai posé des jours de congé pour être tranquille. Quand je suis allongée, tout va bien, mais en position debout un fort mal de tête arrive et je repars me coucher tellement cela est invivable.

Deux jours passent, et j’ai l’impression que la situation empire.

Je téléphone à l’interne qui me dit qu’il faut faire un blood patch. On est vendredi, il est plus de 15 h. Elle me rappelle et me demande de venir tout de suite. L’équipe d’anesthésie peut me prendre en charge.

Arrivée dans le hall du service de neurologie, c’est horrible. Les deux bancs sont pris, je reste debout en attendant que l’on vienne me cherche. La douleur est tellement forte que j’en pleure. Je demande à une infirmière combien de temps je vais attendre. Elles ne savent pas,

« font ce qu’elles peuvent »

et sont

« débordées ».

Le médecin a été prévenu de mon arrivée ?

« Non, elles n’ont pas le temps. ».

Désespérée, je demande au groupe de personnes assises sur un banc qui bavardent gaiement, si elles peuvent me laisser une place. Tous les visages se tournent vers moi, personne ne se lève.

Sur le banc d’en face, une jeune femme voilée me laisse la place gentiment. Je m’assieds, en me pliant en deux de douleurs.

J’intercepte une aide-soignante (une gentille pas une sadique déguisée en aide-soignante) pour qu’elle m’aide. Elle va vérifier que mon lit est disponible et m’installe enfin dans la chambre, où je peux m’allonger et soulager ces maux de tête épouvantables.

30 minutes après, je descends au bloc. Une anesthésiste me fait le blood patch.

Et je ne peux que remercier le système de santé français qui permet à des personnes comme moi, donc, comme tout le monde, d’avoir accès aux soins si facilement.

Le lendemain, en me levant, le blood patch semble avoir fonctionné. Les maux de tête ont disparu. Reste la douleur au trijumeau.

La suite des examens neurologiques pour une névralgie du trijumeau

Quelques semaines après l’hospitalisation, je reçois les résultats des examens. Et il n’y a rien. Tant mieux dans un sens. La méningite est écartée, tout comme la présence de cellules tumorales dans le liquide cérébro-spinal.

Mon neurologue me propose de faire le point dans un mois, avec un examen d’imagerie médicale pour étudier l’évolution de cette névrite du trijumeau. Si cette dernière persiste, un traitement par cortisone sera discuté.

Nous sommes en avril, j’ai fait l’IRM. Le compte-rendu indique que l’inflammation a disparu… ce dont je doute un peu, car j’ai toujours mal d’une part, et d’autre part, ma joue s’est clairement creusée. Les muscles se sont atrophiés.

J’attends de revoir mon oncologue pour étudier la suite.

Le hasard des lectures sur les douleurs d’un nerf facial

Un jour, je tombe sur un de mes vieux livres Le guide de l’ostéopathie et par curiosité je regarde si elle dit quelque chose sur le trijumeau. Effectivement, il y a un développement sur la douleur faciale liées aux trijumeaux. Pour une fois, la description qui est faite est exactement ce que je ressens. Je vais donc prendre rendez-vous histoire de ne pas passer à côté d’une éventuelle solution… je ne suis plus à ça près…

J’y vais donc. L’ostéopathe est aimable, elle semble connaître son affaire. Rassurant ? Oui, sauf quand elle se mets à me faire des manipulations dans tous les sens. C’est une vraie brute. Elle appuie sur un points dans la mâchoire, la douleur est fulgurante. Je me débats, essaies de respirer autant que je peux pour l’atténuer. J’entends, au loin, l’ostéopathe qui m’assène « ça ne sert à rien de respirer aussi fort, vous allez vous étourdir ».

Non seulement j’ai mal, mais en plus j’ai limite droit à des leçons de morale sur les manières de se tenir.

La séance se termine, je paye, en étant bien certaine de ne plus jamais aller dans ce cabinet.

traitement du trijumeau, migraine et argile

Dans mes lectures sur la névralgie du trijumeau et le traitement des migraines (car je suis aussi migraineuse), je tombe sur un livre qui s’appelle L’argile qui guérit.

Comme j’ai essayé plein de choses, je peux bien essayer les cataplasmes d’argile pour soigner le trijumeau. Du coup, je m’y mets. J’achète de l’argile concassé, mets de l’eau et laisse reposer. Puis, tous les soirs, je fais des cataplasmes d’argile. Au préalable, je réchauffe l’argile au bain marie.

C’est un peu compliqué de faire tenir les cataplasmes sur la zone de la joue et l’oreille. Je me débrouille avec des langes et des bandeaux, ce qui donne à peu près ça (en moins net tout de même surtout quand le vert de l’argile perce à travers le lange) :

trijumeau_traitement

Traitement névralgie trijumeau et argile

La chaleur douce de l’argile me fait du bien. Je laisse les cataplasmes pendant au moins une heure. Malheureusement, sur le long terme, je ne vois aucun effet sur la névralgie du trijumeau pendant les 15 jours où j’applique l’argile.

Que me reste-t-il pour me débarrasser de ce mal, cette douleur chronique qui me poursuit depuis plus de 5 ans ?

Les injections de toxine botulique qui me font un peu peur,

l’auriculothérapie… n’a rien donné du tout.

ou d’autres traitements que je ne connais pas encore.

D’ailleurs, en mai 2018, je suis tombée sur ce reportage d’un hôpital de Monaco. Peut-être une piste ?

Je n’ai pas encore testé le traitement avec ce robot particulier.

En revanche, peut-être que ces auto-massages du visage proposés par une orthophoniste de l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière pourront m’apporter un peu de secours :

Crédits photo de l’article :

© Piotr Marcinski – Fotolia.com / © Monthira – Fotolia.com / © alexeyblogoodf – Fotolia.com / © Aleksej – Fotolia.com / © WavebreakMediaMicro – Fotolia.com, – Photo by Anthony Tran on Unsplash

Avant de partir, recevez gratuitement mes 7 conseils incontournables face au cancer
Avant de partir, recevez gratuitement mes 7 conseils incontournables face au cancer

Directement dans votre messagerie, une fois par jour, découvrez comment vous pouvez lutter contre les conséquences des traitements contre le cancer simplement.

Bravo ! Votre inscription est prise en compte