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Les ressources face aux tumeurs bronchiques et leurs traitements

 

Le cancer bronchique est aussi appelé cancer des poumons. Il se développe au sein des cellules des bronches ou – mais c’est beaucoup plus rare – au niveau des cellules des alvéoles pulmonaires. Tous les ans, plus de 45 000 personnes sont touchées par ce type de pathologies cancéreuses, 67 % sont des hommes. C’est le 4ème cancer le plus courant et il est en augmentation. Par exemple, le taux d’incidence chez la femme de 2005 à 2012 a augmenté de plus de 5 %.

 

Aide n°1 : savoir quels sont les différents types de tumeurs bronchiques ? et les facteurs de risque ?

Tout d’abord, avoir une tumeur ne veut pas dire avoir un cancer. L’adénome, l’hamartome, le papillome sont des tumeurs bénignes des poumons.

Concernant les tumeurs malignes du poumon, on distingue :

  • Le cancer non à petites cellules ou CNPC qui concerne plus de 80 % des cas,
  • Le cancer à petites cellules qui est plus rare mais plus agressif.

C’est l’anatopathologie du prélèvement du poumon fait lors de la biopsie, autrement dit, l’étude au microscope des tissus qui va permettre de classer dans une catégorie le cancer. Cet examen est indispensable au diagnostic et intervient généralement après une prise de sang, une radiographie des poumons, une scintigraphie osseuse, un scanner, ou tout autre examen qui pourra éclairer les médecins.

Parmi ces éclairages, il y a notamment l’exposition aux risques.

Les facteurs de risque, signes et symptômes du cancer des bronches

Le tabac est responsable à 80 % des cancers du poumon. C’est énorme, bien-sûr, mais le cancer bronchique peut aussi toucher des personnes qui n’ont jamais fumé de leur vie.

D’autres facteurs de risque ont été identifiés comme l’exposition au radon, à l’amiante et à la pollution. Si vous avez été exposé à l’amiante durant votre activité professionnelle, renseignez-vous pour demander une prise en charge au titre de la maladie professionnelle.

La difficulté avec le cancer, c’est que c’est une maladie qui avance de manière silencieuse. Les « signes » apparaissent souvent comme anodins et peuvent être associés à des maladies du quotidien. C’est toute la difficulté du dépistage.

Pour le cancer du poumon, voici les éléments qui doivent alerter :

  • Des difficultés de respiration, un essoufflement,
  • Une toux qui ne passe pas,
  • Une fatigue persistante,
  • Des douleurs au niveau du thorax,
  • Une perte de poids sans cause,

Il peut y en avoir d’autres. C’est toute la vigilance du médecin traitant qui va permettre d’orienter vers un diagnostic et écarter les autres.

 

Aide n°2 : connaître les traitements du cancer du poumon

Quand le diagnostic du cancer tombe, un rendez-vous avec l’oncologue sera organisé pour vous présenter le traitement qui parait le plus adapté. Rappelez-vous que vous avez la possibilité de demander un second avis. Cela fait partie du droit des patients.

Concernant le traitement du cancer des poumons non à petites cellules, le traitement de référence est la chirurgie. Quand cela est possible, la tumeur est enlevée dans sa totalité (lobectomie, bilobectomie, pneumonectomie). Cette opération peut être complétée par un curage ganglionnaire. Cela consiste à retirer les ganglions lymphatiques dans la zone touchée par la tumeur.

Depuis quelques années, une nouvelle forme de chirurgie du cancer bronchique est apparue : la thoracoscopie. Elle est pratiquée pour les tumeurs de moins de 5 cm et est beaucoup moins traumatisante que la chirurgie classique. Environ 15 % des patients sont opérés en France avec cette technique. N’hésitez pas à parler de cette éventualité avec votre oncologue ET votre chirurgien. Tous les établissements hospitaliers ne la pratiquent pas et ça peut valoir la peine de se renseigner, dans un centre de référence de lutte contre le cancer notamment.

 

La chirurgie peut également être associée à de la chimiothérapie et à de la radiothérapie.

 

Pour le cancer des poumons à petite cellule, c’est la chimiothérapie qui est le traitement de référence.

Parfois, en cas d’échecs thérapeutiques, des thérapies ciblées peuvent être proposées avec des médicaments comme :

  • L’erlotinib qui empêche la croissance des cellules tumorales,
  • Le bevacizumab qui freine la vascularisation de la tumeur,
  • Le gefitinib qui stoppe la multiplication des cellules cancéreuses.

Depuis quelques années, une nouvelle arme thérapeutique se développe contre le cancer du poumon : l’immothérapie. Ce traitement consiste à stimuler le système immunitaire de la personne malade.

Selon moi, pour avoir le plus de chance possibles d’être en rémission et d’avoir accès « aux meilleurs traitements », le choix de l’établissement de soins doit être fait de manière très réfléchie. Ce qui n’est pas simple dans le tourbillon que va entrainer la maladie.

 

Le choix de son hôpital face au cancer, une ressource essentielle

Nous avons la chance, en France, d’avoir un accès aux soins quasiment sans entrave et d’avoir des établissements de pointe dans la lutte contre le cancer.

Pour faire votre choix, faîtes vos priorités en terme de critères : proximité, établissement de référence, recommandations, …

Demandez à votre médecin traitant, vos amis, votre pharmacien, votre laboratoire d’analyses médicales, s’ils connaissent l’établissement X ou Y et ce qu’ils en pensent.

Regardez les classements concernant votre pathologie qui sont publiés régulièrement dans la presse (Sciences et Avenir, Que Choisir, L’Express, …).

En compilant ces données, vous allez avoir des noms d’établissement qui vont être cités plusieurs fois. C’est un moyen de faire une sélection des établissements où vous serez soignés.

 

Les effets secondaires des thérapies anticancéreuses contre le cancer du poumon, ce que vous pouvez faire

Tous les traitements ont des effets secondaires et c’est particulièrement vrai des thérapies contre le cancer.

Les effets indésirables des traitements varient en fonction :

  • Des thérapies appliquées et médicaments utilisés,
  • Des personnes.

À la suite de la présentation des traitements retenus faite par l’oncologue, un entretien avec une infirmière est organisé. C’est lors de cet échange que vous seront présentés tous les effets secondaires connus des traitements envisagés. L’idéal est de poser toutes les questions pour savoir :

  • comment vous pouvez les atténuer,
  • quels sont les accompagnements complémentaires proposés par l’établissement de soins ?

Vous pouvez également vous aider de mon livre Mieux vivre Le cancer : La Bible Dont une grande partie est consacrée aux moyens permettant de diminuer les effets secondaires. C’est la partie la plus appréciée de mes lecteurs.

De manière très globale, voici les effets indésirables des thérapies contre le cancer :

  • Une fatigue intense,
  • La perte des cheveux,
  • Une modification de la formule sanguine (anémie, aplasie, …),
  • Des perturbations du transit, un rapport modifié à l’alimentation,

Il peut y en avoir beaucoup d’autres. Il ne faut pas hésiter à échanger sur ce que vous ressentez avec votre équipe soignante.

En guise de conclusion à cet article :

Prenez soin de vous !

 

Crédit photo sur les ressources face au cancer du poumon : © Sergey Nivens – Fotolia.com

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