Si les traitements contre le cancer ont fait d’incroyables progrès en 50 ans, cette maladie rappelle aux malades et à ses proches que nous sommes tous mortels.

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Ce rappel, cruel, est aigu en phase terminale, quand le cancer est généralisé et que la réponse thérapeutique a failli.
La littérature médicale rapporte des faits de guérisons « incroyables », « miraculeuses », « inespérées ».

Pour ce simple fait, comme le souligne Anne ANCELIN dans son livre Vouloir Guérir ou dans celui de Luc BODIN Quand le cancer disparaît, il ne faut jamais cesser d’espérer. Mais quand l’espoir devient plus faible, savoir s’organiser permet de gagner une certaine sérénité.

Le cancer a 4 stades de développement. Le stade 1 correspond à une petite tumeur localisée, sans atteinte des tissus voisins. Plus le stade est élevé, plus les cellules se sont disséminées dans le corps.

Avoir un cancer généralisé signifie que le stade 4 est atteint.
Autrement dit, le patient a des cancers secondaires. Cela signifie que les cellules cancéreuses ont migré vers d’autres organes pour former d’autres tumeurs : les métastases.

Les métastases se forment souvent dans plusieurs  organes comme le foie, les poumons, le péritoine, pancréas, cerveau, os.

Pour savoir si on a un cancer généralisé, il faut passer plusieurs examens.

Être malade d’un cancer généralisé en phase terminale

Continuer d’espérer ne doit pas être synonyme d’aveuglement.
La peur de la mort est universelle chez les patients et les bien-portants en bonne santé.
Envisager sa propre fin peut-être d’une très grande violence, mais fait partie de la vie. Et chacun devra vivre cette étape.
Anticiper cette fin peut aider à mieux faire face. Voici quelques éléments qui peuvent vous y aider :

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phase terminale et cancer généralisé

  • Rapprochez-vous d’un service de soins palliatifs de qualité et d’un algologue (spécialiste du traitement contre la douleur) pour connaître leurs conditions de prise en charge.
  • Il est essentiel qu’un traitement efficace contre la douleur soit envisagé à toutes les étapes de la vie du patient, notamment avec les métastases qui peuvent être douloureuses.

De manière plus générale, les traitements du cancer évoluent et progressent.

Se donner des perspectives et étudier les traitements encore envisageables

  • Renseignez-vous sur les essais cliniques en cours (ce sont les études de nouvelles pistes de traitements). L’Institut National du Cancer propose un registre sur ces essais des traitements du cancer disponible sur le site de l’INCa. Cela fait partie de la recherche médicale. Cela n’est pas sans risque, mais intégrer un essai thérapeutique peut aussi être une chance,
  • Prendre un autre avis sur la prise d’un nouveau traitement disponible compte tenu du diagnostic posé : Rapprochez-vous d’un centre de référence de prise en charge des cancers. Ce sont les hôpitaux Unicancer. En fonction de votre situation médicale, les médecins pourraient étudier la possibilité d’autres traitements.
  • Se rapprocher des services de soins palliatifs : ils ont des équipes médicales spécialement dédiées pour que les patients puissent vivre avec la maladie le mieux possible. Cela passe par la réduction des facteurs de pénibilité comme les symptômes du cancer et des métastases. Cela consiste aussi la la prise en compte des séquelles des traitements et de leurs effets secondaires,
  • Regardez le documentaire sur Arte Cancer : la piste oubliée et lire le livre de Laurent SCHWART Cancer, un traitement simple et non toxique. Personnellement, je ne suis pas médecin, mais je me dis qu’en cas d‘impasse thérapeutique, peut-être que les pistes lancées par ce chercheur ne sont pas dénuées d’intérêt,
  • A ce propos, le documentaire sur Arte entre le jeûne et le cancer et intéressant, notamment le témoignage de la juge américaine qui a pratiqué le jeûne en chimiothérapie (surveillé par un médecin ami).
    Comme je le dis, je ne suis pas médecin.  En tant que patient, il faut garder en tête que le jeûne affaiblit l’organisme et n’affame pas forcément les cellules cancéreuses et que cette « médecine » est aussi la porte d’entrée de certaines dérives sectaires.
    Cela étant, en cas d’impasse thérapeutique, cela vaut peut-être la peine de se renseigner, tout en limitant le risque.
  • Faire un bilan géobiologique de sa maison : Cette proposition n’est pas forcément farfelue et est issue de la lecture du magazine n° 28 (automne 2015) d’Inexploré.
    A la page 68, un entretien avec Alain de Luzan (ingénieur, géobiologue, et fondateur de Géobios) rapporte le cas d’une femme, malade d’un cancer du sein métastasé, qui a demandé une expertise géobiologique.
    Manifestement, ça lui a porté bonheur – ou cela a été positif – car elle est toujours en contact avec M. De Luzan, malgré un pronostic initial très sombre, 22 ans après. A la lecture de cet article, je ne sais pas si ce cas est duplicable ou totalement isolé ou même si la rémission du cancer a un quelconque rapport avec ce bilan géobiologique… mais ça vaut peut-être la peine de se renseigner.
  • Avoir des lectures qui donnent des perspectives : Certains scientifiques ont tenté de prouver que la vie après la mort n’était pas forcément une chimère. Le livre Expériences extraordinaires – Le Manuel clinique de Stéphane ALLIX est intéressant à cet égard ; tout comme son livre Le test : Une expérience inouïe, la preuve de l’après-vie ? sorti en septembre 2015,
  • Si vous êtes catholique (ou pas), vous pouvez vous renseigner sur les actions de l’Association Lourdes Cancer Espérance. Cette association soutient les personnes malades des cancers. Elle organise un pèlerinage annuel à Lourdes. Le professeur d’université Pierre Lunel, professeur d’université, en parle dans son livre sur Lourdes.
    Avant de poursuivre cet article, voici un reportage sur ce pèlerinage annuel pour les patients malades des cancers :
  • Si vous avez des volontés particulières concernant votre fin de vie (quand arrêter les traitements par exemple), écrivez vos directives anticipées clairement et remettez ces volontés à une personne de confiance et à votre service d’oncologie pour qu’elles soient intégrées à votre dossier médical. Voici le formulaire « légal » pour le faire. La personne de confiance sera « chargée » de les faire respecter en cas de besoin, si vous ne pouvez pas le faire vous-même.

Réfléchir à l’avenir différemment

  • Si vous avez des souhaits particuliers concernant les funérailles, consignez-les également par écrit et transmettez-les aussi à une personne de confiance, pas forcément la même. Vos proches ne savent pas forcément comment et où vous souhaitez être enterré, par exemple, même si cela vous paraît évident.
  • Faîtes le tour de vos garanties, assurances (personnelles, professionnelles) et de vos comptes bancaires (placements financiers, comptes courants, …) pour connaître leurs dispositions et bien vous assurer que tout reviendra bien à qui de droit. Énormément d’argent dort sur des comptes bancaires suite au décès de leur titulaire au mépris des héritiers potentiels et au grand « bonheur » des banques et assureurs.
    Transmettez au besoin une fiche récapitulative de tous les organismes à contacter en cas de décès à votre conjoint par exemple.
  • Assurez-vous que vous ne laisserez pas de proches dans le besoin. C’est souvent le cas du conjoint « oublié », d’un enfant parfois illégitime, un membre de votre famille que vous chérissez particulièrement …
  • Si vous avez un animal de compagnie, assurez-vous qu’il sera bien traité, avec des personnes de confiance si vous ne pouvez plus vous en occuper.
  • Si vous souhaitez faire un legs pour une cause qui vous tient à cœur, c’est le moment de vous renseigner sur les modalités de mise en œuvre.
  • Mettez de l’ordre dans vos affaires : si vous souhaitez régler un conflit lointain, vous rapprocher d’un ancien proche, il convient sans doute de le faire, pour ne rien regretter.
  • Si vous le souhaitez, rapprochez-vous de la chapelle de votre choix, d’une personnalité religieuse. Un accompagnement spirituel est souvent un facteur d’apaisement.
  • Le magazine Zone interdite, sur la chaîne M6, a diffusé un documentaire courageux sur le droit à mourir dans la dignité le 16 novembre 2014 avec le cas français et les modèles belge et suisse. La France a toujours une position totalement obscurantiste sur cette question.

Profitez de la vie malgré la maladie

  • N’oubliez pas de vous faire plaisir :  Si vous en avez la capacité et que votre grand plus grand rêve est d’aller dans un très grand restaurant, voir le soleil se coucher sur la mer une dernière fois, retourner dans la région de votre enfance, ce serait dommage de ne pas réaliser cette volonté, Pour reprendre les mots du professeur Jean Bernard :

    «Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu’on ne peut plus ajouter de jours à la vie»

Par ailleurs, si êtes un proche d’une personne malade d’un cancer de phase 4 (métastatique), voici comment vous pouvez aider.

Licence photo de l’article sur la phase terminale du cancer généralisé : © Gudellaphoto – Fotolia.com

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