Le cancer n’épargne personne. C’est une maladie pernicieuse car les symptômes passent longtemps inaperçus. Même aujourd’hui, la pose d’un diagnostic reste compliqué.

Pourtant, les cancers ne sont plus un problème de santé rare. De nos jours, les tumeurs malignes et cancers sont des maladies en plein développement comme l’était, au XIXème siècle, la tuberculose.

cancer-causesLa première origine du cancer est l’age. En effet, plus l’age d’un patient augmente, plus la probabilité d’avoir un cancer est forte.

A part ce facteur très net, les causes du cancer et des tumeurs malignes sont très peu identifiées. Pour autant, certains facteurs sont considérés comme des éléments qui augmentent les risques. Il peut s’agir des facteurs génétiques, des habitudes de vie ou de facteurs environnementaux.

Être concerné par un de ces facteurs de risque, ne veut pas dire que le cancer va se déclarer. Simplement, cela veut dire que le  risque d’avoir un cancer est augmenté.

Face aux cancers et autres maladies, il faut se souvenir que, de toute façon et quelles que soient les habitudes de vie :

« personne ne mérite d’être malade. Et encore moins du cancer. »

Autrement dit, pour prendre un exemple très concret, être un fumeur depuis de nombreuses années et n’a pas pour « punition » un cancer du poumon. Faire ce raccourci implique d’émettre un jugement moral. Or, la maladie, cancéreuse ou pas, n’a rien à voir avec une quelconque « justice » ou « moralité ».

C’est une fatalité de la condition humaine. Ni plus, ni moins.

Quels sont les facteurs favorisant le cancer ? Le risque génétique prédisposant à l’apparition des cellules tumorales

La présence de mutations génétiques peut augmenter le risque d’avoir un cancer. Aujourd’hui, les connaissances et le décodage de l’ADN font des progrès importants et rapide. Reste à espérer (ou se battre) pour que les progrès sur le décodage du génome puisse bénéficier aux traitements des patients et au dépistage.

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À ce jour, plusieurs facteurs génétiques ont été identifiés comme étant un risque prédisposant aux cancers. Ce sont :

  • Cancers du côlon et du rectum  : test d’instabilité génétique des microsatellites (RER ou MSI), gènes MSH2, MLH1 et MSH6
  • Mélanomes : gènes CDKN2A, p16INK4A, p14ARF et CDK4
  • Cancer de la thyroïde, phéochromocytome : gène RET
  • Cancer du rein, phéochromocytome, polyglobulie : gène VHL
  • Cancer du rein, leïomyomatose cutanée et utérine : gène FH,
  • Cancer du sein : une mutation des gènes BCRA. Chez la patientes atteintes de cette mutation génétique prédisposant aux cancers du sein, une chirurgie de prévention est parfois conseillée. Elle consiste en la double mastectomie. Il y a quelques années, l’actrice américaine Angelina Jolie y a eu recours car porteuse de cette mutation génétique.

Les cellules cancéreuses ont ceci de pernicieux qu’elles sont immortelles. Elles peuvent donc se reproduire sans fin dans l’organisme pour faire grossir la tumeur et créer des métastases. Les métastases sont des cancers secondaires.

Faire un dépistage génétique du cancer permet d’accroître la vigilance autour de la santé des personnes à haut risque. En conséquence, cela permet de ne pas perdre de temps si le diagnostic du cancer est confirmé. En oncologie, plus le traitement est mis à un stade précoce, plus les chances de guérison du cancer sont fortes. Autrement dit, ce traitement de prévention permet de réduire le taux de mortalité et d’améliorer les pronostics de survie.

C’est également dans cet esprit que sont organisés différents type de dépistage du cancer. Parmi les plus connus il y a le dépistage du cancer du sein, celui de la prostate, du côlon ou du col de l’utérus. Le dépistage du cancer de l’utérus, ce fait par le frottis. C’est un prélèvement de cellules du col de l’utérus . Ces cellules seront analysées en laboratoire. A un stade précoce, le cancer est diagnostiqué avec très peu de symptômes significatifs.

Quelle est l’origine du cancer ? Les habitudes de vie à risque

Une personne ne peut agir sur les causes génétiques du cancer. En revanche, il est toujours possible d’agir sur les habitudes de vie qui augmentent les risques d’avoir un cancer. Ce n’est pas toujours « facile », mais c’est « possible ».

A titre d’exemple, voici les principaux facteurs de risque liés aux habitudes de vie :

  • Le tabac, cause du cancer la plus connue : le tabac sous toutes ses formes (à fumer, à chiquer, …) est considéré comme un cancérigène certain. La difficulté avec le tabagisme, c’est la dépendance qui est extrêmement forte chez les fumeurs. Certains médecins la comparent à celle de la cocaïne.

Même si arrêter de fumer relève de la volonté personnelle, il ne faut pas hésiter à se faire aider pour le sevrage. Pour se libérer du tabac, l’hypnose est un traitement qui semble obtenir de bons résultats. Le tabac est considéré comme la cause principale du cancer du poumon (même si certains malades n’ont jamais fumé de leur vie). Tout cancer confondu, le tabac serait responsable de 20 % des cancers.

  • L’alcool : Une consommation d’alcool régulière augmente les risques d’avoir certains cancers. Cette affirmation est à nuancer pour le vin rouge… si la consommation reste très modérée. La balance entre cancer et alcool contenu dans le vin rouge, est souvent sujet à controverse. L’alcool représente 8 % des cancers évitables.
  • Les substances toxiques : Ce facteur de risque est en plein développement. C’est l’exposition à l’amiante, certains solvants, aux pesticides, aux produits phytosanitaires. Dans la vie personnelle, autant éviter au maximum d’être en contact avec ces substances toxiques. Dans la vie professionnelle, mieux vaut éviter également leurs manipulations ou, a minima, appliquer les mesures de sécurité à la lettre. Par ailleurs, avoir suivi des traitements médicaux lourds, comme la chimiothérapie, augmente la probabilité d’avoir d’autres cancers, d’où la surveillance exercée à l’hôpital,

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  • L’obésité : l’obésité est en plein essor dans les pays occidentalisés. Conséquences de la « malbouffe », mais aussi de trop peu d’exercices physiques. Accorder une attention soutenue à son alimentation et faire un peu de sport (de la marche pendant 20 minutes par jour) contribuent à diminuer les risques et causes du cancer. L’obésité représente 5 % des cancers évitables.
  • L’alimentation. L’idéal est de privilégier les aliments non transformés, de limiter la consommation de viande rouge, de produits salés, ne pas consommer de compléments alimentaires. Le livre des Docteurs BELLIVEAU et GINGRAS est instructif à cet égard. Une alimentation déséquilibrée est considérée comme responsable de 5 % des cancers.
  • La surexposition au soleil ou le bronzage artificiel,
  • La surexposition aux rayons : parfois, cependant, bien nécessaire pour des raisons médicales notamment un traitement par radiothérapie ou le passage d’examens d’imagerie médicale, notamment pour le dépistage.

Les proportions des facteurs favorisants l’apparition d’un cancer ont pour source une étude du CRIC réalisée en 2018.

Ainsi, notamment dans la recherche du diagnostic du cancer, il est essentiel de dire à votre médecin votre exposition à l’un de ces facteurs de risque connus. Dans le cadre du dépistage (et même en l’absence de symptômes), il est également important de mentionner vos antécédents « santé » et ceux de votre famille, concernant le cancer.

Les virus et bactéries sont aussi une cause du cancer

Certaines infections (virus / bactérie) peuvent augmenter le risque d’avoir un cancer.

Les infections en cause pour le cancer sont notamment :

  • Le virus du SIDA qui augmente le risque d’avoir le sarcome de Kaposi. C’est une forme de cancer de la peau,
  • Autre virus : le papillomavirus (hpv) qui est une cause du cancer du col de l’utérus, tumeur maligne de la bouche, … Dans certains pays comme l’Australie, la vaccination du hpv de la population jeune a permis de faire chuter de manière drastique le nombre de cas du cancer de l’utérus en 20 ans. En France, ce vaccin est recommandé mais non obligatoire.
  • La bactérie Helicobacter Pilori qui est un des facteurs de risque du cancer de l’estomac,
  • Les hépatites augmentent la probabilité d’avoir un cancer du foie.

La cause infectieuses des cancers est – à mon avis – un des futurs axes de grandes découvertes futures en médecine.

Les causes environnementales qui augmentent le risque d’avoir un cancer

Les modifications de notre mode de vie ont pour conséquence d’avoir considérablement modifié notre environnement.

Aujourd’hui, les causes environnementales considérées comme cancérigènes sont :

  • La pollution atmosphérique (bienvenue dans la vie « moderne et urbaine » avec son air empoisonné),
  • Les pesticides (bienvenue à la campagne et dans l’agriculture intensive dont la France est la championne… « l’amour d’une vie saine » n’est pas toujours dans le pré).

Voici un site qui traite du lien des facteurs environnementaux qui augmentent le risque de pathologies cancéreuses.

Cette cause fera sans doute l’objet de nombreuses études dans le futur. Seulement pour obtenir des résultats probants, il faut du temps. Les « futurs » malades du cancer de ces causes n’en n’ont pas, eux. Il y a urgence à travailler sur ces sujets. C’est un enjeu de santé publique.

Par ailleurs et en complément, sur l’origine des causes du cancer, voici un article assez complet du site de l’InCa que j’ai trouvé intéressant.

En conclusion, connaître et pouvoir identifier les causes précises des cancers, est aussi un moyen de prévenir. C’est aussi une piste pour augmenter l’efficacité du dépistage et des traitements.

Crédits photo sur l’article « l’origine des cancer et ses causes » : © adam121 – Fotolia.com

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